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1 litre de lait 1/2 écrémé émet jusqu’à 1,4 kg de CO2

verre de laitDeux scientifiques de l’Université de Gand (Belgique) viennent de communiquer les résultats d’une étude qu’ils ont réalisée sur l’impact des produits d’élevage sur le climat. Ils ont calculé l’empreinte environnementale de différents produits sur toute leur durée de vie.

Ils ont ainsi déterminé que si l’empreinte carbone du lait de vache cru varie entre 0,9 kg et 1,2 kg équivalent CO2 par litre, celle du lait 1/2 écrémé, naturellement plus élevé en raison des traitements qu’il subit, se situe entre 1 kg et 1,4 kg par litre. L’empreinte carbone du bœuf est comprise entre 11,6 kg et 14,6 kg éqCO2 par kilo de poids vif, mais double pratiquement (de 22,2 kg à 25,4 kg) lorsqu’il s’agit d’un kilo de viande désossée. Le porc, plus modeste, apporte une contribution de 3,1 kg  à 4,2 kg éqCO2 par kilo de poids vif aux émissions de gaz à effet de serre, et monte entre 4,8 kg et 6,4 kg éqCO2 pour un kilo de viande désossée.

Ils ont inclus dans cette étude la production du fourrage pour les animaux, la litière des étables, l’achat d’aliments (et leurs origines), les émissions de gaz à effet de serre des animaux eux-mêmes (issus de la fermentation gastro-intestinale), l’utilisation d’engrais, d’énergie, d’eau, de transport, etc. Leur travail suivait précisément une méthodologie correspondant aux normes internationales, pour arriver à la conclusion qu’il est impossible de comparer les valeurs finales des différentes espèces d’animaux ou des groupes de produits :

De plus, la comparaison avec d’autres secteurs, comme par exemple ceux des fruits et légumes, ne peut pas être réalisée car le bétail participe à l’émission de gaz à effet de serre comme le méthane ou l’oxyde d’azote. Ces gaz contribuent bien plus au réchauffement climatique que le CO2 en soi. Un kilo de méthane, par exemple, équivaut à 25 kilos de CO2, un kilo d’oxyde d’azote à 298 kilos de CO2.

De plus, les différentes compositions de l’alimentation du bétail ont un impact significatif sur l’empreinte carbone des produits d’élevage. Ainsi le soja, importé d’Amérique de Sud et qui nécessite de grandes superficies de culture, peut peser lourd dans les calculs.

Sources : Le Soir, Université de Gand

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