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Agribalyse, une « histoire » du rapport annuel 2020 de l’ADEME

L’ADEME vient de publier son rapport annuel 2020. Il se présente sous la forme d’un magazine, qui raconte son engagement pour accélérer la transition écologique en 52 histoires, comme les 52 semaines de l’année. Chacune fait partie d’une des thématiques suivantes, selon l’objectif de l’action : territoires, écocitoyens, entreprises ou tout simplement ADEME. C’est ainsi que, dans la catégorie entreprises, l’Ademe revient sur les avancées d’Agribalyse.

L’impact environnemental d’une pizza

Toutes les « histoires » illustrent les bénéfices de tous des programmes et accompagnements de l’Agence. Activité qui s’est poursuivie malgré la crise sanitaire. Prenons l’exemple de l’histoire n°28 : elle précise les apports d’Agribalyse, la base de données initiée par l’Agence et l’INRAE depuis 10 ans déjà. Elle concerne la base de données Agribalyse et présente plus exactement ses apports, souvent mal connus, à tous les citoyens. Elle s’intitule « Quel est l’impact sur l’environnement d’une pizza jambon-fromage ? ».

Avec le Nutriscore, chacun peut depuis plusieurs années de connaître la valeur nutritionnelle des produits qu’il consomme. Mais leur valeur environnementale ? C’est le pari de l’affichage environnemental, qui pourra s’appuyer sur la base de données Agribalyse. Pour rappel, celle-ci permet de connaître l’impact environnemental selon les indicateurs d’analyse de cycle de vie (ACV) d’un produit alimentaire standard, depuis sa production agricole jusqu’à son achat ou sa préparation par le consommateur.

Une importante mise à jour d’Agribalyse

La base de données a fait l’objet d’une importante mise à jour à l’automne 2020, que nous vous avons présentée dans ces pages. Elle passe au crible 2 500 produits, dont elle fournit les indicateurs environnementaux, notamment l’impact sur le changement climatique. Elle est avant tout au service des industriels et producteurs volontaires pour auditer et faire évaluer leurs recettes.

Le but est d’identifier des leviers d’actions pour améliorer cette empreinte environnementale. « Les possibilités d’améliorer l’impact environnemental d’un produit sont multiples pour un industriel : vaut-il mieux privilégier un approvisionnement français, réduire ses emballages, changer la recette, etc. ? Nos travaux et l’outil Agribalyse® permettent de se comparer par rapport aux produits français standard, mais aussi et surtout de hiérarchiser des pistes d’action », explique Vincent Colomb, ingénieur à l’ADEME.

Si cette base de données permet déjà d’alimenter une expérimentation sur l’affichage environnemental pour le grand public, elle devra encore inclure aussi des indicateurs complémentaires pour dépasser les limites actuelles de l’ACV (ex : impact sur la biodiversité). Un nouvel enrichissement est donc en vue.

Et la pizza promise, me direz-vous ? Enfin, juste son impact environnemental, pour le parfum, il n’y a pas d’obligation… Le voilà :

Source : ADEME, Histoire n°28

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