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AIRPARIF : publication du bilan de pollution de l’air en Ile de France en 2016

air parifSelon l’observatoire de l’air en Ile de France, AIRPARIF, qui vient de publier le bilan de la surveillance de la qualité de l’air de l’année 2016, la situation serait en amélioration, mais encore insatisfaisante. Ce rapport décrit et commente les données pour l’ensemble des polluants réglementés et les tendances observées à long terme. Les données sont ensuite comparées aux normes de qualité de l’air en vigueur.

Le rapport constate qu’en 2016, les concentrations de particules et de dioxyde d’azote restent problématiques en Ile de France, avec des dépassements importants des valeurs limites, mais confirme toutefois une légère baisse des niveaux de pollution chronique par ces polluants, malgré un épisode de pollution majeur en décembre.

Du point de vue météorologique, qui impacte fortement la qualité de l’air, l’année est globalement conforme à la normale, mais elle a été marquée par deux semestres bien contrastés : le premier avec des températures supérieures à la moyenne et une pluviométrie excédentaire, le second avec des températures conformes à la moyenne, malgré une vague de chaleur, et une pluviométrie déficitaire. Les bilans de pollution moyenne sont globalement légèrement inférieurs à ceux de 2015 :

  • Particules PM10 (particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres – poussières inhalables) : valeurs limites journalières et annuelles toujours dépassées à proximité du trafic routier (35 jours supérieur à 50 μg/m3 autorisés), légèrement moins qu’en 2015 en raison de conditions favorables à la dispersion des polluants sur une grande partie de l’année. 11 millions de Franciliens sont potentiellement concernés par le dépassement de l’objectif de qualité de l’air (fixé à 10 μg/m3). Cependant le seuil de valeur limite annuelle (25 μg/m3) est respecté sur l’ensemble de la région.
  • Dioxyde d’azote (NO2) : légère baisse des niveaux en cohérence avec la baisse des émissions francilienne (trafic routier, industrie, chauffage), mais des moyennes deux fois supérieures à la valeur limite (40 μg/m3) sur les axes les plus chargés. Près d’un Parisien sur deux reste potentiellement exposé au dépassement de la valeur limite.
  • Ozone (O3) : dépassements de l’objectif de qualité de l’air encore nombreux, plus particulièrement dans les zones périurbaines et rurales.
  • Benzène : après une période de forte baisse entamée depuis 1990, les niveaux continuent à diminuer lentement, en particulier le long du trafic routier. Le dépassement de l’objectif de qualité de l’air (2 μg/m3) concerne moins de 100 000 Franciliens.
  • Episodes de pollution : 18 journées de déclenchement de la procédure d’information et d’alerte, soit 2 jours de plus qu’en 2015, dus quasi-exclusivement aux particules PM10.

Source : AIRPARIF

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