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Les alternatives aux pesticides mises à l’honneur du 20 au 30 mars

Du 20 au 30 mars, se déroulera la treizième édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP), un événement qui prévoit partout en France des animations diverses, projections de films, ateliers-conférences, portes ouvertes de fermes, etc. A l’occasion de cette édition, un nouveau site est en ligne et l’association Générations Futures a réalisé une brochure dédiée aux alternatives aux pesticides.Semaine des alternatives aux pesticides

La Semaine pour les alternatives aux pesticides

L’alimentation à l’honneur

La SPAP a pour objectif de mettre l’alimentation, mais pas n’importe laquelle, à l’honneur, en démontrant, de manière pédagogique, que des alternatives aux pesticides existent et qu’elles sont viables. Jamais la demande de bio n’a été aussi forte, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à s’y convertir. Pourtant certains décideurs peinent encore à soutenir ce modèle durable.

Tout l’objet de cette semaine est donc de leur montrer, ainsi qu’à tous les consommateurs, par l’exemple qu’il peut exister une autre alimentation, moins voire non contaminée par des substances chimiques. Parmi elles, les résidus de pesticides de synthèse, substances toxiques dangereuses à la fois pour notre santé et pour notre environnement.

Les manifestations recensées sur un site

La SPAP est née en France en 2006, à l’initiative de Générations Futures, et de plus en plus de pays relaient maintenant l’événement. En 2017, une quinzaine de pays à travers le monde ont programmé des manifestations. Générations Futures en assure la coordination nationale et internationale.

Le site Semaine sans pesticides recense dans chaque région les animations qui auront lieu au cours de la SPAP. Il permet de faire le choix par lieu, date et catégorie d’événement.

Une brochure Alternatives aux pesticides

Thermomètre agricultureParallèlement, Générations Futures a publié une brochure, Alternatives aux pesticides, qui fait le point sur ce qui existe et qui se développe comme alternatives aux pesticides de synthèse. Très riche en informations sur le sujet, elle définit clairement quelques termes, présente les différentes dénominations et ce qu’elles recouvrent, ainsi que les bonnes pratiques.

Des « -cides » en tout genre et d’autres définitions

La brochure définit ce que sont les pesticides et les biocides, dont la terminaison en « -cide » indique qu’ils ont pour fonction de tuer des champignons, des insectes ou des plantes. Elle définit également les « Préparations naturelles peu préoccupantes » (PNPP), obtenues à partir de végétaux ou de produits naturels.

A côté de la définition de l’agriculture biologique, elle fait aussi le point sur des agricultures alternatives, plus ou moins vertueuses. On y apprend ainsi que l’agroécologie est un concept flou, qui ne garantit pas la non-présence de pesticides. Si la permaculture et l’agroforesterie sont des pratiques intéressantes, il faut toutefois rester vigilant car elles présentent certaines limites, en fonction des acteurs qui les mettent en œuvre (pour l’agroforesterie notamment).

On y apprend aussi ce que recouvre le terme « agriculture raisonnée ». Ce n’est pas une alternative aux pesticides de synthèse : c’est seulement l’agriculture conventionnelle, chimiquement intensive… qui respecte la loi ! C’est bien le moins qu’on puisse lui demander !

Les bonnes pratiques

Les bonnes pratiques à adopter font enfin l’objet de la dernière partie de cette brochure. Elles s’adressent aux particuliers (les bonnes pratiques au jardin) avec le compost, le paillage, la lutte biologique et le choix des pantes, par exemple. Mais aussi à la maison, en expliquant comment se passer des pesticides avec des insecticides ou souricides naturels, ainsi que des produits contre les poux et les puces et des produits d’entretien fabriqués maison.

Mais elles s’adressent aux collectivités également, en leur expliquant que la gestion écologique des espaces verts est aussi possible, d’autant que depuis le 1er janvier 2017, elles n’ont plus le droit d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse pour la gestion de leurs espaces publics.

Sources : Semaine sans pesticides, Générations Futures

 

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