Une réglementation européenne a limité en 2014 la puissance des aspirateurs à 1 600 W et leur a apposé une étiquette énergétique. Elle a également prévu une deuxième étape, à laquelle nous arrivons : depuis le 1er septembre de cette année, aspirateurs traineaux et balais à fil ne doivent plus afficher une puissance supérieure à 900 W et doivent répondre à des critères d’efficacité et de performance renforcés. Leur étiquette énergétique évolue également… provisoirement.
Pour les aspirateurs, puissance ne signifie pas performance, car le nombre de watts, souvent mis en avant dans les argumentaires des vendeurs, n’est pas le bon critère de choix. En effet, la capacité d’aspiration dépend du débit d’air et de la dépression (différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur de l’appareil). Cette puissance, aujourd’hui limitée à 900 W, a donc obligé les industriels à éco-concevoir de nouveaux modèles, moins gourmands en énergie mais de plus en plus efficaces. Ils ont cependant eu 3 ans pour le faire.
L’étiquette énergétique, qui avait été rendue obligatoire pour les aspirateurs en 2014, comportait une échelle de A à G. Elle s’enrichit des classes A+++, A++ et A+, et s’accompagne d’une interdiction de mette sur le marché les classes E, F et G. Provisoirement cependant, puisque l’Europe a décidé de revenir pour l’ensemble des appareils à cette ancienne échelle (A à G), plus claire pour les consommateurs, au fur et à mesure des révisions des normes, à partir de 2018.
En même temps que la puissance, d’autres contraintes d’efficacité sont renforcées par rapport à celles de 2014. Ainsi, la consommation annuelle doit maintenant être inférieure à 43 kWh (contre 58 kWh en 2014) ; le taux de dépoussiérage sur sol textile (moquette) ne doit plus être inférieur à 75 % (71 % précédemment) et à 98 % pour les sols durs (91 % en 2014).
Parmi les nouvelles exigences concernant les aspirateurs, la directive limite le niveau acoustique à 80 décibels (dB). Petit rappel à ce sujet : 3 dB de moins, c’est deux fois moins de bruit. La durée minimale de fonctionnement du moteur doit être d’au moins 500 heures et la résistance minimale du flexible d’au moins 40 000 flexions. Enfin, l’émission de poussière ne doit pas excéder 1 %.
Sources : Gifam, Services-Propreté, Notre temps, UFC Que Choisir