Un communiqué de la mairie d’Orléans annonce que la ville sera parmi les premières au monde à expérimenter l’énergie du fleuve (en l’occurrence la Loire) grâce à une hydrolienne fluviale, qui sera présentée en avant-première lors du Festival de Loire qui se déroulera du 18 au 22 septembre.
Il s’agira là de la première présentation au public, hors eau, de ce prototype d’hydrolienne. Il faudra cependant attendre 2014 pour sa mise en eau, dans le cadre d’un projet d’études qui durera environ un an et permettra de la tester afin d’orienter le développement industriel et commercial de l’hydrolien fluvial.
L’étude sera conduite par la société Hydroquest, soutenue par EDF, qui dispose de technologies de pointe et a déposé 9 brevets avec le fournisseur d’énergie. Le pôle de compétitivité Ecotechnologies orléanais Dream et Biotope, acteur privé de l’ingénierie écologique, s’associent à ce projet dont le coût est estimé à 2,46 millions d’euros.
L’hydrolienne d’Orléans en bref :
• Objectif : développer et expérimenter une hydrolienne fluviale en Loire.
• Coût global du projet : 2,46 millions d’euros, dont 50 000 d’euros de subvention de la Mairie d’Orléans.
• Implantation : en cœur de ville, quai de la Madeleine, entre le pont Joffre et le pont de l’Europe, pour une durée d’un an à partir de début 2014.
• Particularités techniques liées au concept d’Hydroquest : contrairement aux hydroliennes maritimes, cette hydrolienne fluviale présentera non pas une hélice, mais deux colonnes de turbines. L’ensemble pèsera environ 2 tonnes, pour des dimensions de 6m x 1,5m. Elle sera montée sur une barge flottante, elle-même amarrée au site d’exploitation.
• Les enjeux pour la Mairie d’Orléans : l’action N°14, de l’axe N°5 du Plan climat énergie territorial adopté en 2012 prévoit de « favoriser le recours aux énergies renouvelables ». L’hydrolienne vient ainsi compléter les projets de chaufferie biomasse, de pompes à chaleur ou d’énergie solaire pour les bâtiments municipaux, ou encore le soutien à l’expérimentation de la pile à combustible avec EDF. Certaines de ces actions ont déjà permis de réduire de 43 000 tonnes les émissions de CO2 sur le territoire (-6%) soit l’équivalent des émissions de 19 000 voitures (cf. rapport DD 2013).
Sources : Energie 2007, Mairie d’Orléans