Le bilan 2014 de l’activité de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) vient de paraître : il montre une augmentation d’activité dans l’amélioration de l’habitat de 13 % en nombre de logements aidés (75 000 contre 65 000 en 2013). Cette intensification de l’activité provient d’une forte montée en puissance de la rénovation énergétique et particulièrement du programme « Habiter Mieux » qui a permis de rénover 50 000 logements (+ 60 %).
75 % des 75 000 logements aidés sont occupés par des propriétaires très modestes (d’un revenu annuel inférieur à 20 000 € pour une personne vivant seule en Ile de France, ou à 15 000 € en province). L’aide moyenne pour les quelque 50 000 logements aidés au titre du programme « Habiter Mieux » s’élève à 11 460 €. Après un démarrage plutôt lent, le programme donne enfin des résultats : depuis son début, il a permis la rénovation énergétique de 100 000 logements.
L’ANAH a d’autre part agi sur d’autres axes ses interventions. Ainsi elle est intervenue en faveur de la lutte contre l’habitat indigne et les logements très dégradés. Si le nombre de logements rénovés à ce titre est en recul (9 150 en 2014 contre 12 150 l’année précédente), l’aide moyenne aux travaux est en hausse (14 577 € en 2014 contre 10 873 € en 2013). Un autre effort a porté sur le redressement des copropriétés en difficulté : on enregistre là aussi un recul du nombre de logements aidés par rapport à l’année dernière, mais une aide moyenne en augmentation. L’ANAH participe de plus à l’adaptation des logements à la perte d’autonomie et le montant des aides a augmenté en volume et en valeur à ce titre par rapport à l’année 2013.
Toutes ces aides ont été également réparties entre les zones rurales et les zones urbaines, précise l’agence, qui remarque d’autre part que la délégation de compétences aux collectivités progresse pour une action davantage en proximité. Pour 2015, l’objectif sera de réhabiliter 73 000 logements, dont 45 000 au titre de la rénovation énergétique. L’agence compte de plus renforcer son intervention sur les territoires où habitent les ménages aux plus faibles ressources.
Source : ANAH