Selon un sondage réalisé par l’Institut BVA en février pour GrDF (Gaz réseau Distribution France) et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), 91 % des Français, une fois informés des processus de production du biogaz, se montrent favorables à l’installation de sites de production sur le territoire. Cette enquête paraît alors que s’installe le Comité national du biogaz, qui réunit les acteurs de la filière pour réfléchir au moyen d’accélérer le développement de cette forme d’énergie. Elle en livre des enseignements sur la perception et le niveau d’acceptabilité.
Le biogaz bénéficie d’une forte acceptabilité en raison de ses multiples potentialités économiques, sociales et environnementales. Connu cependant par un peu moins de la moitié (48 %) des personnes interrogées, il renvoie à trois filières : celle des énergies renouvelables (pour 86 %), de l’agriculture (pour 65 %) et de la gestion des déchets (78 %). « Cette énergie est également considérée comme une solution maîtrisée, aux multiples facettes, source de développement local par sa capacité à s’adapter aux spécificités du territoire (taille de projet, process,…)« , d’où une adhésion massive (81 %) des sondés connaissant cette forme d’énergie à l’installation de sites de production.
Mais, plus intéressant, après visionnage d’un film de présentation sur les processus de fabrication de biogaz, ce sont 91 % des 1 000 personnes interrogées qui se sont favorables à son développement. Des résultats que Jean-Louis Bal, président du SER juge très satisfaisants : « Ils doivent nous encourager à développer cette forme d’énergie en informant la population et le monde agricole sur ses atouts, sur ses différentes utilisations, sur son rôle dans la production locale d’énergies, que 82 % de nos concitoyens veulent voir se développer sur leur territoire« .
Sandra LAGUMINA, Directeur Général de GrDF, en souligne d’ailleurs les avantages : « Le biométhane est une énergie d’avenir qui présente des avantages multiples ; produit localement, le gaz vert apporte une solution à l’indépendance énergétique des territoires et au traitement des déchets organiques. Ce gaz vert est d’ailleurs d’autant plus intéressant puisqu’il apporte une réponse concrète à la question de la mobilité durable sous forme de bioGNV« .
Source : SER