Pour se débarrasser d’une (bonne) partie du CO2 qui nous encombre, chacun y va de son idée, et l’imagination humaine est sans limite… Voici donc quelques projets, concoctés par différents chercheurs. Leurs résultats ne sont certes pas encore garantis, mais il faut bien essayer, non ?
Les loutres de mer
Tout d’abord, des biologistes de l’université de Californie veulent faire participer les loutres de mer au sauvetage de la planète. Ils estiment en effet que cet animal, hélas menacé de disparition dans l’ouest américain, est une véritable « pompe à carbone ». Selon eux, pour chaque mètre carré d’eau qu’elle occupe, elle en aspire 0,18 kg. Malheureusement, leur population ne comte plus que 100 000 individus : elles présentaient effectivement un autre avantage directement exploitable, leur fourrure, et la chasse ne les a pas ménagées. Et 100 000, c’est un nombre tout à fait insuffisant pour faire diminuer sérieusement les quantités de CO2…
Des arbres artificiels
Dans un laboratoire de l’université de Columbia, par contre, on ne fait pas totalement confiance à ce qui existe dans la nature. Partant du principe que les forêts constituent d’importants puits de carbone, mais que la destruction du bois le libère à nouveau dans l’atmosphère, des chercheurs veulent régler ce problème en créant des arbres artificiels, capables de capter le CO2 mille fois plus vite que les vrais arbres. Les scientifiques britanniques croient fermement à ce projet et estiment que 100 000 de ces arbres (autant que la population de loutres de mer !) pourraient capturer la majeure partie des émissions de CO2 du Royaume-Uni. Pas de précipitation cependant : cet arbre n’existe actuellement que sous forme de prototype…
De la peinture blanche

Autre idée pour atténuer les effets du réchauffement climatique : celle d’un Péruvien, partant du principe que la couleur blanche réfléchissant le soleil, il suffit d’en répandre suffisamment sur une montagne pour préserver un glacier. Encouragé par la Banque mondiale, qui a versé 200 000 $ pour l’expérience (dans le cadre du concours « 100 idées pour sauver la planète »), il a donc entrepris de déverser des pots de peinture blanche sur les rochers du Chalon Sombrero, pic andin ayant déjà perdu la majeure partie de son glacier. Peinture 100 % naturelle quand même : à base de citron, de blanc d’œuf et d’eau, elle est utilisée depuis des siècles au Pérou. Au rythme d’un hectare par semaine, il lui faudra encore plusieurs mois pour mener à bien cette entreprise débutée au mois de mars dernier…
Sources : L’Express de Toronto, Cleantech Republic, National Geographic, 20 minutes