Le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) vient de publier les chiffres-clés des énergies renouvelables, édition 2014. Il rassemble en un seul document les données les concernant, ce qui permet de situer les énergies renouvelables dans le bouquet énergétique français, d’en présenter les différentes filières, de mesurer l’évolution vers la cible de 2020 et de situer notre pays par rapport à l’Europe et au monde.
L’Europe s’est fixé l’objectif de satisfaire 20 % de la consommation finale d’énergie par les énergies à l’horizon 2020 ; pour la France, c’est une cible de 23 % à atteindre. La consommation finale brute d’énergie est constituée d’électricité et de chaleur renouvelable ainsi que de biocarburants destinés aux transports. Or, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie atteignait 13,7 % (chiffre encore provisoire) en 2012, soit légèrement en deçà de la courbe prévue (14 % pour 2012) pour une montée à 23 % en 2020.
Toutes les filières n’en sont cependant pas au même stade par rapport à l’objectif fixé pour 2020 : seules les filières solaire photovoltaïque et biogaz dépassent légèrement en 2012 la trajectoire prévue. Par contre l’éolien enregistre un retard important, tout comme le solaire thermique et la géothermie. Ainsi, pour atteindre l’objectif prévu pour l’éolien, la production d’électricité par le vent devrait être multipliée par quatre d’ici 2020.
Pour l’ensemble de l’Europe, la part d’énergies renouvelables dans la consommation finale atteignait 13 % en 2011. La France se situe donc dans la moyenne européenne. Mais les pays scandinaves et baltes ainsi que l’Autriche atteignent déjà des taux supérieurs à 20 %. La France est toutefois le second pays producteur et le second pays consommateur d’énergies renouvelables en Europe, derrière l’Allemagne. La Chine reste en 2011 le premier producteur d’énergies renouvelables dans le monde, suivie de l’Inde. L’Union européenne arrive en troisième position, avec une production plus diversifiée en termes de filières. C’est dans l’Union Européenne qu’à la fois l’éolien, le solaire photovoltaïque, le biogaz ou l’incinération des déchets urbains sont les plus répandus.
Source : CGDD
Une réponse sur “Chiffres-clés des énergies renouvelables, édition 2014”
La France a des progrès à faire. Quant à la Chine, elle est certes le premier producteur mondial d’énergies renouvelables, mais il ne faut pas oublier qu’elle est également le premier pollueur en matière de rejet de CO2.