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Comment agir pour une consommation et une production durable (1)

L’ADEME, dans son dernier numéro de Stratégies & Etudes, présentent les premiers éléments de quantification de l’impact environnemental de la consommation des biens et services en France. L’Agence se fonde sur une étude réalisée par le cabinet Bio Intelligence Service. Elle y propose de plus des pistes de mesures à mettre en œuvre pour inciter à sa réduction effective, qui feront l’objet d’un autre article.

L’impact environnemental

L’impact environnemental d’un produit est la somme de l’impact lié à sa production (par exemple pour un véhicule, les impacts sur site et ceux liés aux consommations intermédiaires de la fabrication : composants, extraction de matières premières…), à son utilisation (dans le même exemple, le carburant) et enfin à sa fin de vie (recyclage, incinération avec valorisation d’énergie, mise en décharge).

Les principaux impacts de la consommation des ménages résident dans l’alimentation, le logement et les transports. Ces effets sur l’environnement sont quantifiés à l’aide d’indicateurs, avec une multiplicité de critères. Les émissions importées, c’est-à-dire les émissions engendrées à l’étranger par la fabrication de produits finis et intermédiaires consommés sur le territoire national, représentent plus d’un tiers des impacts de gaz à effet de serre, mais, dans plusieurs catégories de biens et de services, le pourcentage d’émissions importées se situe au-dessus de ce niveau.

Etude Bio Intelligence Service pour l'Ademe

Une évolution différente selon les catégories

Si l’on prend l’évolution de la catégorie « alimentation et produits non-alcoolisés », on observe une baisse de 10 % des émissions de gaz à effet de serre entre 1995 et 2007. Cette baisse participe pour environ 2,5 % à la baisse de l’impact total de la consommation (-3 %). Cela provient d’une orientation du secteur vers des produits intermédiaires et des procédés moins polluants qui compensent en grande partie l’augmentation des quantités consommées pendant cette période.

Par contre, on observe également une hausse importante de l’impact des catégories « communication » et « loisirs et culture » qui augmentent respectivement de 50 % et 150 %. Elles représentent actuellement une faible part des impacts de la consommation française (environ 5 %), mais leur enjeu pour l’avenir environnemental est important, car les technologies de l’information et de la communication (TIC) connaissent un fort développement.

Source : Stratégies & Etudes n° 37

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