L’Université de Nantes, à travers son Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique (GeM) et le laboratoire Mer Molécules Santé (MMS), travaille actuellement avec la société STX France Solutions pour améliorer la fiabilité des éoliennes offshore de demain, dans le cadre du projet SURFFEOL (SURveillance et Fiabilité des Fondations d’EOLiennes), afin de permettre à terme d’allonger la durée de vie de leurs structures.
Les énergies marines renouvelables représentent un enjeu important, notamment pour la Région Pays de la Loire, deuxième potentiel de vent en Europe. Rien de surprenant dans ces conditions que l’Université de Nantes se consacre à ce projet. D’autant que l’éolien en mer devient aujourd’hui une filière de plus en plus prometteuse, qui pourrait représenter, à l’horizon 2030, 13 % à 16 % de la consommation électrique de l’Union Européenne.
L’étude doit donc porter sur la capacité des éoliennes actuelles à supporter les contraintes et conditions du milieu marin, ainsi que sur la détermination des facteurs de dégradation de leurs fondations, pour les anticiper. Dans les prochaines semaines, des données en mer seront récoltées afin de mesurer en particulier la « bio-colonisation » des structures métalliques constituant la base des éoliennes au fond de la mer, pour être intégrées ensuite à des outils permettant d’en évaluer la durée de vie et la fiabilité, solutions qui utiliseront des méthodes de calcul innovantes.
Plus concrètement, le projet SUFFEOL, programmé sur une durée de trois ans, permettra à terme de mettre sur le marché des fondations intégrant des équipements de surveillance sur les éoliennes offshore, qui rendront possibles l’optimisation des coûts de maintenance et l’évaluation de leur durée de vie. A l’heure où les premiers parcs éoliens en France sont enfin programmés, ces études devraient fournir aux développeurs une expertise intéressante.
Source : Université de Nantes
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