Fort du succès du concours pour gagner des places à l’éco-festival We Love Green, en juin dernier, M ta Terre consacre tout un dossier à l’organisation éco-responsable d’un festival, avec pour but de donner des clés aux internautes qui participent à l’organisation de ce type d’événement.
Pour organiser un festival le plus vert possible, chaque geste compte. A commencer, en amont du festival par les tracts : du papier recyclé, s’il vous plaît, et il vaut mieux en limiter le nombre et la taille, et penser à d’autres supports (site internet, mails…). Puis favoriser l’éco-mobilité : en mettant à disposition par exemple un système de navettes entre les transports en communs les plus proches, voire en organisant le covoiturage. Attention aussi à ne pas décourager les vélos : un « vestiaire à vélos » gardé remplira parfaitement cette fonction. La scène va avoir besoin d’énergie, elle consomme en effet beaucoup d’électricité pour le fonctionnement des instruments et équipements : pourquoi pas des panneaux photovoltaïques qui peuvent même fournir suffisamment d’énergie pour l’animation autour ?
Les participants doivent aussi pouvoir se nourrir et s’hydrater le plus écologiquement possible : des fontaines à eau disséminées sur l’espace du festival éviteront déjà des montagnes de bouteilles plastique, tandis que des stands proposeront des aliments frais, bio, des recettes maison et des produits locaux. Mais attention, cela produit nécessairement des déchets, qu’il faut valoriser : indiquer dans ce but clairement les poubelles destinées à accueillir chaque catégorie, et proposer des assiettes et couverts biodégradables, qui atterriront dans la poubelle « compost », etc.
Autre nécessité : sensibiliser les festivaliers. Lieu de partage par excellence, l’éco-festival se doit d’accueillir de nombreux stands tenus par des associations environnementales, qui proposent des activités et des échanges pour expliquer l’impact des activités humaines sur l’environnement. Les sensibiliser aussi à la lutte contre le gaspillage alimentaire (2014 en est d’ailleurs l’année) : partage de recettes anti-gaspi, agriculture urbaine, exposition d’emballages comestibles participeront à ce rôle de prévention. Plus loin, on peut même récupérer les huiles de friture pour produire du biogaz grâce à la méthanisation.
Futurs organisateurs d’éco-festivals, une foule de bons conseils vous attendent donc sur le site de M ta Terre, qui vous conseille de plus de vous rendre sur le site evenementresponsable.fr, pour connaître les impacts sur l’environnement de l’événement et savoir comment les diminuer.
Source : M ta Terre