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Conditions de logement des Français : les chiffres de l’INSEE pour 2013

logementL’INSEE vient de publier les résultats d’une enquête qui donne un aperçu complet des conditions de logement des Français fin 2013. Si un habitant sur 4 déclare vouloir changer de logement (ou y être contraint), peu sont réellement jugés inconfortables. Une constante : les Français préfèrent toujours les maisons individuelles aux résidences collectives.

Dans les 28 millions de résidences principales que comptent le pays, près de 6 Français sur 10 en sont propriétaires et l’occupent. Parmi ces propriétaires, près de 80 % occupent une maison individuelle, bien que la proportion de ce type d’habitats reste stable depuis les années 2000 (56,6 % fin 2013). Par contre dans les logements collectifs, la part des locataires est largement majoritaire : les deux tiers pour le secteur libre, 84 % pour le secteur social.

Seuls 6 % des ménages considèrent leurs conditions de logement insuffisantes (ils étaient 15 % en 1973). Si un quart des foyers déclare vouloir changer de logement – le plus souvent pour un logement plus grand – ou y être contraint, cela tient généralement à des raisons professionnelles ou familiales, et est plus fréquent chez les locataires que chez les propriétaires. En moyenne, les logements comptent quatre pièces, un nombre stable depuis 20 ans. En ce qui concerne leur surface, elle « a augmenté, rapidement dans les décennies 1970 et 1980 puis plus lentement dans les décennies 1990 et 2000. En 2013, elle est à peu près la même qu’en 2006 (91 m2), » précise l’INSEE, « alors que la surface des maisons a continué d’augmenter très légèrement, celle des appartements, qui stagnait depuis 25 ans, est en recul. »

Plus surprenant, 2,7 millions de ménages vivent en situation de surpeuplement, ce sont 8,5 % des ménages qui sont concernés, surtout les plus jeunes : « le surpeuplement concerne tout particulièrement les ménages de l’unité urbaine de Paris (21 % d’entre eux, hors étudiants). Il est moins prononcé mais relativement important dans les unités urbaines de plus de 100 000 habitants (de l’ordre de 9 %). » S’il baisse dans l’habitat individuel (3 %), il connaît une remontée dans l’habitat collectif (16 % en 2013).

Peu de logements – moins de 1 % – sont encore privés d’un des trois éléments de confort sanitaire de base que sont l’eau courante, une baignoire ou une douche, des WC à l’intérieur. Par contre, beaucoup présentent un ou plusieurs défauts, et 10 % en présentent même 3 ou plus : parmi les plus fréquemment cités, on trouve l’existence de signes d’humidité sur certains murs du logement (pour 20,65 %), des problèmes d’isolation thermique des murs ou du toit (20,56 %), ou encore des fenêtres laissant anormalement passer l’air (19,73 %).

Source : INSEE

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