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Confinement : les portraits des confinés heureux et malheureux dressés par l’Ipsos

Logement pendant le confinementEn partenariat avec l’association Qualitel, l’Ipsos a dressé un portrait des Français pendant le confinement. Le logement a servi de refuge, parfois forcé, pendant ces quelques semaines. Mais certains l’ont mieux vécu que d’autres. Maison plutôt qu’appartement, zone rurale ou petite ville plutôt que grosse agglomération et espace suffisamment grand faisaient partie des critères permettant de mieux supporter cette période.

Les critères du Qualiscore utilisés

L’Ipsos a demandé aux interrogés de noter leur logement pendant le confinement sur la base de 17 critères (confort thermique, isolation acoustique, qualité des matériaux, ventilation, luminosité, etc.). Ce sont ceux qui composent le Qualiscore, indice annuel de la qualité perçue du logement, édité par Qualitel, association spécialisée dans la certification de la qualité et des performances du logement, la formation, l’évaluation et l’expertise.

Le confinement a été le révélateur de l’importance de la qualité du logement pour les Français. Et 20 % d’entre eux déclare l’avoir mal vécu. Le portrait d’un « confiné heureux », tel qu’il se dégage de l’étude, serait celui d’une personne de plus de 60 ans, vivant en couple, propriétaire d’une maison en commune rurale. A l’inverse le « confiné malheureux » serait jeune, seul et vit en appartement avec des revenus modestes.

L’espace, un élément nécessaire en période de confinement

Mais cette vision est un peu réductrice. Et l’enquête révèle bien d’autres éléments. Un peu plus de la moitié des résidents en appartement avoue qu’il « y a eu des moments de tension », ce qui est très supérieur au nombre de ceux qui disposait d’une maison. Mais d’autres critères interviennent aussi dans ce jugement des Français sur leur logement pendant le confinement. Par exemple, le statut de l’occupant : les propriétaires notent mieux leur logement pendant le confinement que les locataires. De même les revenus des occupants, l’ancienneté du logement (ceux qui ont moins de 10 ans sont mieux notés) interviennent dans les critères de confort.

Mais ce qui se dégage principalement, c’est le besoin d’espace. La surface du logement constitue un des critères les plus décisifs de ce jugement. Manque d’espace intérieur ou logement trop petit, manque d’une pièce pour s’isoler : ces critères font systématiquement partie du ressenti du « confiné malheureux ». A tel point que plus d’un tiers avouent que cette situation leur a donné envie de déménager, un chiffre trois fois plus élevé que chez les occupants de maison.

Déménagement provisoire ou attachement au logement

A noter que certains jeunes parents avaient anticipé cette difficulté : ainsi les familles avec enfants en bas âge ont été deux fois plus nombreuses que la moyenne des Français à quitter leur logement pour passer le confinement ailleurs (11% contre 6%). Mais 94 % des Français ont choisi de se confiner chez eux. Pour ceux qui ont quitté leur logement, la première raison invoquée est celle de se rapprocher de leur famille, devant le fait de profiter d’espaces extérieurs, d’avoir un logement plus grand, ou même de rechercher une meilleure connexion à Internet.

Mais une part non négligeable de Français (34 %) affirmait au bout de 6 semaines « qu’ils pourraient vivre en confinement très longtemps sans problème ». Ce sont d’ailleurs ceux qui donnent la meilleure note à leur logement. Et une proportion similaire de Français ressort même de cette période avec un attachement renforcé à son domicile : 37 % affirment avoir « adoré » leur logement pendant le confinement.

Source : Ipsos

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