Le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) et le Ministère du Logement viennent de lancer un Grand prix d’aménagement qui a pour thème « comment mieux bâtir en terrains inondables constructibles » et vise à promouvoir des projets innovants rendant les habitants moins vulnérables, dans le cadre de projets d’aménagement.
Les climatologues prévoient pour les années à venir une multiplication et une aggravation des phénomènes climatiques extrêmes, entraînant crues soudaines et inondations importantes : ce Grand prix d’aménagement s’inscrit donc dans le cadre de la stratégie nationale de gestion du risque inondation. « Ce Grand Prix d’aménagement a pour objectif de rechercher comment mieux bâtir en terrains inondables constructibles dès lors que les populations qui y habitent ou y travaillent ne sont pas mises en danger au moment du passage de la crue ou des remontées de nappes » précise le a présentation. Il se déroulera en deux temps : d’abord un appel à projets, puis le concours en lui-même.
D’ores et déjà, un appel à projets est lancé auprès des professionnels. Il concerne des réalisations en cours ou récentes, intégrant le risque inondation dans leur concept et renforçant la résilience individuelle ou collective à celles-ci. Il porte bien entendu sur des terrains inondables constructibles où l’aléa n’est ni fort ni grave pour les vies humaines et s’intéressera d’abord aux quartiers existants en cours de renouvellement urbain. Il comprend différentes catégories : architecture, urbanisme, dispositifs constructifs et environnement paysage. La désignation des candidats aura lieu au mois de juin.
Puis, en 2015/2016, un concours sera organisé sur quelques sites choisis en concertation avec les collectivités, où les professionnels seront invités à proposer des aménagements et des solutions architecturales nouvelles. Les deux ministères comptent sur ces démarches innovantes de concepteurs pour contribuer à l’adaptation au changement climatique, car elles permettront de rendre les territoires moins vulnérables, de renforcer le savoir-faire et de contribuer à l’activité économique.
Source : MEDDE