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Côtes d’Armor : un bus itinérant pour promouvoir « Habiter mieux »

Sensibiliser les propriétaires occupants en situation de précarité énergétique à la nécessité d’entreprendre des travaux de rénovation thermique n’est pas chose aisée : nous l’avons vu lors de la publication du premier bilan du programme « Habiter mieux » . Car, si des aides existent, « elles sont encore insuffisamment identifiées par les personnes susceptibles d’en bénéficier » reconnaissait alors l’ANAH. Dans les Côtes d’Armor, et jusqu’à la fin avril, ce ne sont pas les propriétaires qui se placeront pour aller chercher les aides, mais le programme « Habiter mieux » qui ira jusqu’à eux sous la forme d’une camionnette itinérante baptisée « Au bon logement » .

Il s’agit en effet de cibler les propriétaires occupants aux ressources modestes, les plus nombreuses victimes de la précarité énergétique. Or le programme permet de subventionner à hauteur de 40 % des travaux d’amélioration comme l’isolation des combles ou le changement de chaudière, pour ne parler que de ces deux actions (voir notre article du 29/10) que l’Union Française de l’Electricité (UFE) vient précisément d’identifier, entre autres, comme prioritaires pour un programme d’efficacité énergétique. Et même, souligne Isabelle Rougier, directrice générale de l’ANAH, en comptant avec les aides des collectivités territoriales, ce sont même jusqu’à 80 % du montant total des travaux qui peuvent être pris en charge.

Mais, précise Philippe Morice, le directeur de l’association Pact-Habitat Développement 22, à l’origine de l’opération « Au bon logement », « les plus modestes méconnaissent les dispositifs d’aides qui leur sont réservés et ne sont pas dans une dynamique de projet [de rénovation]. » Cette camionnette qui se déplacera dans 360 points de rencontres (marchés, comices agricoles…) a donc pour objectif de convaincre les propriétaires occupants à revenus modestes de réaliser les travaux nécessaires pour sortir de la situation de précarité énergétique. Car justement, le profil-type du bénéficiaire, tel qu’il est défini par l’ANAH, est bien « un ménage composé de deux personnes disposant d’un revenu mensuel d’environ 1 200 € et dont la personne de référence est âgée d’au moins 55 ans » , qui vit « dans une maison individuelle construite avant 1948 en secteur rural ou péri-urbain » , et dont le « logement peut être qualifié d’énergivore (étiquette G). »

Sources : Boursorama avec l’AFP, ANAH, UFE

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