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Cueillette Urbaine : les légumes du toit à l’assiette

Spécialisée dans le développement de l’agriculture urbaine, l’entreprise Cueillette Urbaine a pour projet de lancer une ferme urbaine productive et écologique sur le toit de l’Hôtel d’activités Albert Marquet (Paris 20e). Celui-ci abrite l’école de Cuisine Mode d’Emploi(s) crée par Thierry Marx. Autrement dit, il s’agit de produire des fruits et légumes frais en plein cœur de Paris, afin qu’ils soient utilisés quelques étages plus bas. L’entreprise lance dans ce but une campagne de financement participatif.Cueillette Urbaine, un projet de ferme urbaine

« L’Arche Végétale »

Alliée à Urban Leaf, une petite entreprise qui conçoit des écosystèmes autonomes alliant aquaculture et hydroponie (ou agriculture hors sol), Cueillette Urbaine propose de former le groupement « L’Arche Végétale » en réponse au projet de construction d’une ferme urbaine de 760 m². Il s’agit d’une réponse à un appel à projets de la ville de Paris, dans le cadre de son objectif de végétaliser la ville.

Cuisine Mode d’Emploi(s) a toujours eu la volonté d’inclure une production locale et de qualité dans sa formation. Quoi de plus proche que son propre toit ! Cette ferme urbaine va en effet réunir des plantations de fruitiers, des expérimentations de cultures, des cultures de fruits rouges, de légumes racines et de cucurbitacées. Elle se composera aussi de murs végétalisés de permaculture, dédiés à la culture de plantes aromatiques et petits légumes et fruits, ainsi que de fleurs comestibles. Elle comportera également des modules aquaponiques, dédiés à la culture de solanacées.

Une culture responsable

Cet aménagement de la toiture permet d’allier production verticale, hydroponique et aquaponique. Chaque technique est parfaitement adaptée aux végétaux qu’il produit. Il s’agit donc de lancer une ferme urbaine et écologique. Et cette ferme urbaine entraînera une économie circulaire, puisque les nombreux déchets organiques jetés chaque jour par les élèves de l’école seront d’excellents apports nutritifs pour les cultures.

Cette association entre lieu de production et lieu de consommation prouvera qu’une culture responsable est possible, sans pollution associée au transport et tout en réduisant l’îlot de chaleur urbain. Cueillette Urbaine a prévu de réaliser cette ferme urbaine avec des personnes en réinsertion. De plus, cette ferme cultivera une centaine de plantes différentes. Un apport à la biodiversité qui permettra d’inspirer et de responsabiliser les futurs cuisiniers de l’école. Thierry Marx, le créateur de l’école, y voit également un formidable outil pédagogique pour les futurs chefs, afin de comprendre le produit et son cycle de saisonnalité.

Le projet de Cueillette Urbaine est déjà financé à hauteur de 70 %. La campagne de financement participatif a pour but de réunir les 30 % restant, soit 10 000 euros, avant le 14 janvier.

Sources : Cueillette Urbaine, Miimosa

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