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Cyclamed : de plus en plus de médicaments non utilisés éliminés dans le respect de l’environnement

« Les médicaments sont utiles, ne les rendons pas nuisibles.« 

La collecte des médicaments non-utilisés (MNU) a connu en 2013 une croissance de 3,2 % par rapport à l’année précédente, alors que parallèlement le nombre de  MNU baisse dans les foyers français : tels sont les résultats de deux enquêtes, menées pour Cyclamed, organisme dont l’objectif en est la récupération et l’élimination.

Cyclamed a en effet collecté 14 730 tonnes de MNU en 2013, de bons résultats puisque l’année précédente, 14 271 tonnes avaient été valorisées. L’organisme explique ces bons résultats d’une part par le lancement de deux nouveaux spots TV, avec un plan mobilisant plus particulièrement les mères de famille, et d’autre part par une plus grande dynamique du tri sélectif des déchets. Les MNU collectés sont valorisés dans 53 unités partenaires qui les éliminent en récupérant l’énergie sous forme de chaleur et/ou d’électricité.

chiffres clés pour Cyclamed

Si le nom de Cyclamed est encore en soi peu connu (15 % seulement des sondés le cite spontanément), il devient clair pour de plus en plus de personnes qu’un médicament non-utilisé se rapporte chez le pharmacien : ce que les trois quarts de nos concitoyens déclarent faire régulièrement et, pour 70 % d’entre eux, « toujours » même. Ce sont particulièrement les femmes (83 %) et les plus de 65 ans (88 %) chez qui cela devient un geste de plus en plus naturel. Le dispositif permet d’éviter les rejets médicamenteux dans la nature (décharges, eaux de surface ou souterraines) : une protection de l’environnement bien perçue par 93 % des personnes sondées.

En masse annuelle, le gisement de MNU dans les ménages se situait à 477 g par foyer en 2010, 439 g en 2012, et est estimé pour 2014 à 358 g. Cela fait un total de 19 200 tonnes évaluées en 2014 contre 23 300 tonnes en 2012, soit une diminution de 18 %. Une des raisons de la diminution des ces MNU abandonnés dans nos pharmacies tient à la sécurité sanitaire et particulièrement à la volonté de prévenir les accidents domestiques (88 %). Mais ce n’est pas la seule à expliquer ce phénomène : parmi les autres motifs relevés, notons la baisse de consommation de médicaments, la baisse des prescriptions, les campagnes de bon usage faites par les pouvoirs publics, les suites de la remise en cause de certains médicaments. Tout cela encourage les ménages à ne conserver chez eux que les médicaments utiles à leur traitement. Peu à peu, le « réflexe Cyclamed » devient donc un geste plus naturel, qui a un impact à la fois sur l’environnement et sur la santé publique.

Source : Cyclamed

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