Blog d’Eco CO2

Vous donner les clés pour comprendre et agir pour la transition énergétique

D’ici 20 ans, rien de réjouissant, question climat…

evolution des temperaturesL’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), réunie en congrès au mois d’août à Montréal, ne nous annonce guère de bonnes nouvelles, question climat, dans ses prévisions à long terme. Il s’agit même plutôt d’un tableau apocalyptique que nous dressent les spécialistes, où vagues géantes, turbulences aériennes et épisodes polaires et caniculaires trouvent une bonne place.

Les dix premières années du XXIème siècle ont connu une augmentation moyenne de la surface de la terre de 0,47° C : or une hausse de 1° C génère 7 % de vapeur d’eau supplémentaire dans l’atmosphère, ce qui laisse prévoir une accélération des phénomènes météorologiques (d’ici 2050, les experts tablent sur une hausse de 2° C au moins).

La hausse des températures va alors avoir un effet d’amplification sur le climat tel qu’on le connaît actuellement : les nuages vont se former plus facilement, les pluies s’amplifier, les phénomènes de grand froid seront plus marqués, tout comme les vagues de chaleur et les périodes de sécheresse. Rien donc de bien optimiste dans les prévisions de ces spécialistes.

Ces événements auront aussi un impact sur nos déplacements, qu’ils soient aériens ou maritimes. D’une part, les chercheurs prévoient que nous passerons deux fois plus de temps de vol dans les turbulences (actuellement 1 % du temps de vol des avions commerciaux) et ne savent pas comment réagiront les avions aux masses d’air très agitées. D’autre part, ce sont des vagues monstrueuses qui perturberont le trafic maritime : selon les observations, certaines font déjà 40 mètres de hauteur, alors qu’auparavant les vagues de 20 mètres étaient exceptionnelles. Et encore n’est-ce « que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d’impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur » affirme Simon Wang, de l’Université Utah State.

De plus, la calotte glaciaire du Groënland a commencé à fondre, ce qui pourrait à terme (en fait le siècle prochain, selon Eric Brun de Météo France) engendrer une hausse de 6 mètres du niveau des océans : il y a donc urgence à adapter les modes de vie en fonction de cette situation pour tenter de protéger les populations.

Source : Les Echos

Cet article a été écrit par : 

Les derniers articles

Abonnez-vous au blog !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *