Les journaux belges se font tous l’écho de cette nouvelle : pendant la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juin, les fournisseurs d’énergie belges ont pu se procurer de l’électricité pratiquement gratuite : entre 2 heures et 3 heures du matin, le prix demandé sur la bourse d’échange d’énergie Belpex (Belgian Power Exchange) ne dépassait pas le centime d’euro au mégawattheure, alors qu’il avoisine d’ordinaire les 50 euros.
Nous nous étions déjà fait l’écho d’une situation semblable en Allemagne (voir notre article du 2 septembre 2010), à la bourse de l’énergie de Leipzig, en raison de l’obligation d’achat de l’énergie renouvelable dans le pays. Mais pour la Belgique, il s’agit d’un phénomène relativement nouveau, explique la presse belge, mais qui se produit quand même pour la deuxième fois au cours du même mois : déjà le week-end précédent, le cours était passé dans la nuit au négatif : – 40,99 € le mégawattheure.
Cela résulte de la conjugaison de deux phénomènes : une consommation très basse, combinée à une offre très importante en énergie verte, nucléaire et hydraulique tant en Belgique qu’à l’étranger. Restés en dessous des 10 euros le mégawattheure jusqu’à 6 heures du matin, les prix ont toutefois repris leur cours normal (49,51 €) vers midi. Selon PV-Vlaanderen, l’organisation sectorielle flamande, cette énergie quasiment gratuite est liée au redémarrage de deux centrales nucléaires.
Source : RTBF