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En avion, les passagers de première classe émettent plus de CO2 que les autres

Passager en première classeLa Banque Mondiale vient de présenter une étude édifiante, montrant comment, dans le transport aérien, les passagers de première classe polluent jusqu’à 9 fois plus que ceux de la classe économique. En cause : principalement l’espace au sol plus important qu’ils occupent, associé à d’autres facteurs comme le poids de leurs sièges, par exemple.

Pour arriver à ces conclusions, les experts travaillant pour la Banque Mondiale se sont fondés sur une nouvelle méthode de calcul des émissions de gaz à effet de serre des avions. Elle s’appuie entre autres sur le rapport entre le nombre de sièges dans les différentes classes et les émissions totales du vol. Elle souligne qu’il n’est pas toujours facile de calculer et d’attribuer cette empreinte carbone : dans le cas des vols internationaux notamment, doit-on la comptabiliser selon la nationalité de la compagnie empruntée, selon la nationalité des passagers transportés, ou encore comme propre à un pays donné ?

Pour la Banque Mondiale, on comprend que le sujet revête une certaine importance, puisque les transports aériens de ses collaborateurs représentent au total, selon ses calculs, plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre de l’organisation. Et les émissions rapportées au passagers sont nettement plus élevées en classe affaire qu’en classe économique, et encore plus en première classe, en raison donc, entre autres,  de l’espace occupé par les différents sièges et du fait qu’il y a en moyenne plus de places inoccupées dans les classes les plus chères qu’en classe économique. La consommation des avions commerciaux ne dépend que dans une faible mesure des du nombre de passagers transportés, car leur poids, additionné à celui de leurs bagages, ne représentent qu’entre un cinquième et un huitième du poids total de l’aéronef.

Bien que la banque Mondiale reconnaisse que les chiffres qu’elle indique ne sont que des estimations, l’étude a été suivie d’une conséquence immédiate : pratiquement plus de vols en première classe pour ses collaborateurs ! Une mesure efficace ? En tout cas, entre 2009 et 2012 a déjà diminué de 20 000 tonnes son empreint carbone.

Sources : La Banque Mondiale, La Libre Belgique

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