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Enjeux environnementaux : comment les « jeuniors » les perçoivent-ils ?

les jeuniors et les enjeux environnementaux

Si les enjeux environnementaux tiennent de plus en plus de place dans l’actualité et particulièrement lors d’événements climatiques extrêmes, chaque génération en a sa perception et une sensibilisation plus ou moins réelle. Une étude d’Opinionway cherche à identifier le degré de connaissance de ces enjeux environnementaux auprès des jeunes séniors ou « jeuniors », à recenser leurs pratiques en ce domaine et à cerner les contours de la transmission de ces préoccupations dans le cercle familial.

Une prise de conscience récente des enjeux environnementaux

Les « jeuniors », ce sont les personnes âgées de 55 à 75 ans. Si beaucoup déclarent une prise de conscience récente des enjeux environnementaux, cette génération semble majoritairement être passée à côté. Les « jeuniors » ont beau se percevoir comme engagés et concernés, leurs pratiques relèvent plutôt de petits gestes civiques. Et les enjeux environnementaux entrent peu dans le quotidien de la vie familiale.

53 % d’entre eux déclarent se sentir engagés et impliqués dans les enjeux environnementaux. Leur prise de conscience est influencée par les médias, radio, télévision, presse écrite, voire les productions scientifiques et particulièrement les rapports environnementaux pour 28 % d’entre eux. Cependant ces derniers ne sont cités que par ceux qui disent accorder une grande importance aux enjeux environnementaux. Mais peu semblent influencés par les personnalité politiques.

Mais une connaissance faible et des risques souvent minorés

Bien que présent dans leurs esprits, le changement climatique les inquiète peu. « Les effets du changement climatique semblent minorés : au-delà d’une disparition visible des saisons, les effets anticipés à long terme se résument souvent à la perspective d’épisodes caniculaires et de risques d’inondations accrus ».

La pratique des « jeuniors » en matière d’enjeux environnementaux s’incarne surtout dans des petits gestes, que l’on peut considérer réellement comme secondairement motivés par la conscience environnementale. Leur justification se trouve plutôt dans des motifs plus profondément économiques (économies d’eau et d’énergie), de santé (alimentation locale, produits frais, voire bio, marche à pied) ou sous-tendus par des incitations des pouvoirs publics (tri des déchets). « Ces pratiques, qu’ils perçoivent comme vertueuses, sont structurées par deux valeurs cardinales : l’esprit de civisme et la sobriété ».

Des comportements modifiés, mais ni sacrifices, ni concessions

La génération des 55-75 ans estime avoir vécu trois périodes clés au regard des enjeux environnementaux. La première est leur enfance, marquée par un rapport plus vertueux à la consommation, par habitudes prises par leurs parents en période de guerre, non par conscience environnementale. La seconde est leur vie d’adultes, dans les années 1970-80, caractérisée par une consommation insouciante, à une époque où les questions environnementales étaient peu audibles.

Enfin leur présent, marqué par une sorte de retour en arrière, en particulier dans les pratiques de consommation (circuits courts, rejet des produits transformés). Cette tendance s’avère néanmoins acceptée dans la mesure où elle ne remet pas en cause leur confort quotidien. Modifier ses comportements… oui, mais sans sacrifices ni concessions (exemple : la voiture personnelle).

Les « jeuniors » et la transmission des gestes responsables

Les « jeuniors » se vivent malgré tout comme vecteurs de la transmission des gestes responsables et se sentent investis de cette mission, après l’éducation de leurs enfants, dans celle de leurs petits-enfants. Cela passe pour ces derniers par des activités partagées : jardinage, balades à pied dans la nature, réparation d’objets… Ou des gestes d’économie : économie d’énergie, d’eau, lutte contre le gaspillage alimentaire, etc.

Ils s’octroient d’un côté un rôle clé dans la transmission, mais reconnaissent par ailleurs une certaine influence de leurs enfants et petits-enfants dans leur sensibilité aux sujets environnementaux. Ceux-ci les sensibilisent à des attitudes vertueuses plus actuelles : consommation d’emballages plastiques, et notamment de bouteilles d’eau, consommation excessive de viande, voire usage excessif de la voiture.

Enfin, près de 9 sur 10 jeunes seniors (89 %) constatent que l’école joue un rôle fondamental dans la transmission de la conscience environnementale aux enfants. Elle occupe ainsi une position pivot dans le processus d’apprentissage de ceux-ci aux enjeux environnementaux. Et nos programmes, Watty à l’école comme Moby, sont bien là pour l’y aider !

Source : Ademe

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