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Environnement : Top 10 des mauvaises nouvelles de 2011

secheresseDe Fukushima à la déception du sommet de Durban, Zegreenweb nous propose son top 10 des mauvaises nouvelles qui auront marqué l’année 2011 : sa manière de terminer l’année sur une note d’espoir ? En tout cas, si certaines restent exceptionnelles, on s’aperçoit dans certains domaines qu’elles ont une fâcheuse tendance à se renouveler année après année.

Parmi celles, uniques mais qui auront des conséquences durables, vient bien entendu en tête la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, détruite par le tsunami suivant le séisme du 11 mars. Outre les conséquences humaines dramatiques pour les Japonais (plus de 16 000 victimes, dont 90 % pour le raz de marée), il en reste des populations déplacées, une importante zone contaminée et devenue impropre à la vie et à la culture pour des années, des milliers de tonnes de déchets charriés par l’océan et qui se dirigent maintenant vers Hawaï et les Etats-Unis, et un malaise mondial certain vis à vis du nucléaire. En tout cas une catastrophe qui a marqué toute l’année 2011 à la fois par son ampleur et par ses conséquences.

Les autres informations de cette catégorie ne peuvent être que sur un tout autre plan. Toutefois, ce deuxième trou dans la couche d’ozone découvert en octobre, s’il a moins marqué les esprits, expose les populations des régions concernées (Russie, Groenland, et Norvège) à plus d’ultraviolets, avec ses conséquences de recrudescence de cancers de la peau, de lésions oculaires et autres inflammations. Notons, dans un tout autre registre, la décision du Conseil d’Etat, qui nous concerne plus directement, jugeant illégal le moratoire français sur le maïs transgénique (MON 810) de Monsanto, et qui ouvre donc la porte à une autorisation rapide de sa culture.

Il y a aussi les mauvaises nouvelles qui se répètent inexorablement d’année en année, avec une accélération certaine sur les dernières décennies. Il en va ainsi de la disparition d’espèces. Ainsi, sur 61 900 espèces étudiées, 800 ont été déclarées cette année définitivement éteintes et 4 000 en danger critique. Des causes diverses sont avancées : déforestation, réchauffement climatique, mais aussi surchasse, surpêche et prolifération d’espèces invasives détruisant des espèces endémiques…

Les catastrophes naturelles sont devenues elles-aussi une triste habitude : pour 2011, inondations dramatiques en Afrique du Sud, Australie, Brésil, Thaïlande ; sécheresse persistante meurtrière dans la Corne de l’Afrique et, avec beaucoup moins de conséquences catastrophiques, en Europe ou aux Etats-Unis. Auxquelles s’ajoutent bien entendu ce par quoi nous avons commencé : les séismes et les raz de marées comme celui, particulièrement dévastateur du Japon.

Bref, de quoi formuler beaucoup, beaucoup de vœux pour 2012 en espérant que cette nouvelle année comptabilisera plus de bonnes nouvelles pour la planète que de mauvaises : on peut toujours rêver…

Source : Zegreenweb

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