La France, deuxième puissance maritime mondiale avec 11 millions de kilomètres carrés de zone maritime, a pour ambition de devenir chef de file en Europe dans le domaine des énergies marines renouvelables. Elle doit déjà rattraper son retard dans le développement de parcs éoliens en mer. Dans ce but, après un premier appel d’offres concernant quatre parcs, le deuxième appel d’offres lancé par le Ministère de l’Ecologie, de Développement Durable et de l’Energie pour deux nouveaux parcs vient de trouver son lauréat : le consortium menu par GDF Suez en remporte l’intégralité.
Le premier appel d’offres concernait l’implantation de quatre parcs éoliens en mer, pour une capacité installée de 2 000 MW, le second, deux nouveaux, d’une capacité totale de 1 000 MW. « Les énergies renouvelables en mer constituent une opportunité unique pour la France de développer une filière source d’emplois, avec un fort ancrage dans les territoires : installation d’usines dans les régions concernées, fabrication des fondations, exploitation et maintenance des installations… » précise le ministère, qui attend 10 000 emplois directs et indirects, grâce au développement de la filière de l’éolien en mer.
Les premiers parcs avaient été attribués à des consortiums menés par EDF pour ceux de Saint-Nazaire, Courseulles sur Mer et Fécamp, et à un consortium mené par Iberdrola, en ce qui concerne celui de Saint-Brieuc. GDF Suez détient 47 % de ce nouveau consortium qui vient de remporter ce deuxième appel d’offres et s’est associé à EDP Renewable (43 %) et à Neoen (producteur français d’énergies renouvelables) pour 10 %. Le consortium s’engage à faire appel à Areva pour fournir les 124 éoliennes de 8 MW chacune, nécessaires à leur construction.
« Les zones retenues pour cet appel d’offres ont fait l’objet de concertations approfondies depuis 2009 avec la totalité des acteurs concernés, menées au niveau local sous l’égide des préfets de région et des préfets maritimes » affirme le ministère. De plus, plusieurs fournisseurs industriels se sont engagés à installer leur base industrielle sur le territoire français afin d’accompagner le consortium lauréat (dont ABB, FOURE LAGADEC, MOVENTAS, NTN-SNR).
Source : Ministère du Développement Durable