A l’occasion des journées de l’énergie, organisées fin mars, le ministère du développement durable a annoncé la mise en place d’un nouveau contrat d’achat d’électricité pour les installations éoliennes terrestres, pour sécuriser les projets et faciliter leur financement. Cette mesure a été bien accueillie par les professionnels du secteur qui y voient de nouvelles possibilités de reprises de projets en attente.
Ce nouveau modèle de contrat d’achat d’électricité « permettra la signature anticipée de contrats afin de sécuriser le financement des projets éoliens actuellement en cours » précise le communiqué du ministère, et est immédiatement effectif. Il ajoute qu’actuellement, l’éolien terrestre est, avec l’énergie hydraulique, la plus compétitive des énergies renouvelables.
« Ces contrats devraient permettre la construction de nombreux parcs qui étaient en attente de financement » commente France Energie Eolienne (FEE), à l’initiative de la rédaction de ce nouveau modèle de contrat d’achat négocié avec EDF. FEE ajoute que « pour autant, l’aboutissement des discussions entre l’Etat et la Commission européenne sur l’arrêté tarifaire est essentiel pour pérenniser le développement de l’éolien en France. » Le syndicat y voit une nouvelle lueur d’espoir, venant après la simplification des démarches : « deux signes redonnent également espoir à l’éolien français. Le premier est le vote au mois de mars de la loi Brottes qui va éviter notamment l’actuel empilement des procédures administratives et le second est la mise en place de ce nouveau contrat d’achat négocié entre EDF et les producteurs éoliens.«
Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) salue aussi cette clause d’anticipation qui va permettre de « dégeler de nombreux projets éoliens et relancer ainsi, pour partie, l’ensemble de la filière, des porteurs de projets jusqu’aux industriels fournisseurs de matériels et prestataires de services. »
Sources : Ministère du Développement Durable, FEE, SER