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Football et développement durable ? Des progrès à faire !

football belgeLa Fondation du football a présenté récemment son dernier bilan sociétal du football français, et ce panorama fait apparaitre encore un certain nombre de points à améliorer. Il dégage ainsi trois axes de travail pour un meilleur bilan écologique.

Bien que 52 % des clubs favorisent le tri sélectif des déchets par l’installation de containers à proximité des terrains, 40 % seulement des acteurs du monde du football assurent « réduire et valoriser » leurs déchets, selon un sondage : des résultats donc insuffisants selon la fondation. Les efforts doivent être redoublés devant le volume des déchets, bouteilles plastiques et emballages alimentaires en tout genre. La Fondation encourage un rapprochement avec les collectivités locales afin de mieux collecter et recycler ces déchets.

Du côté de la préservation de la nature, deux points sont également à améliorer : la consommation d’eau, trop importante, et les émissions de gaz à effet de serre. 30 000 terrains sont actuellement couverts de gazon et réclament chacun  3 000 m3 d’eau par an pour l’arrosage. Le tout cumulé représente environ la consommation annuelle de 2 millions de Parisiens. La Fondation souligne l’utilité des pelouses synthétiques, qui consomment 63 fois moins d’eau et représentent 8 fois moins d’émissions de CO2.

Mais ce qui pèse particulièrement lourd pour le bilan carbone du football, ce sont les trois millions de kilomètres parcourus chaque weekend pour se rendre aux matches : 35 000 tonnes de CO2 (les émissions d’une ville de 25 000 habitants), car 85 % des déplacements se font en voiture. La Fondation du football préconise bien le covoiturage et l’utilisation des transports en commun, mais l’application de cette dernière recommandation peut s’avérer difficile. En effet le football est partout en France, même dans les régions les plus reculées, très souvent oubliées des transports collectifs.

La Fondation du football, par la voix de Nathalie Boy de la Tour (déléguée générale) qui se  veut optimiste, estime que ce bilan dressé peut se révéler fort utile :

Le volet environnemental est au cœur de notre réflexion, il a d’ailleurs été un axe important de la candidature française à l’Euro 2016. On se doit de laisser un héritage environnemental et les éléments dont nous disposons grâce au Panorama nous aideront (…) Le chantier est immense mais la volonté d’aller vers des avancées réelles est caractérisée.

Le prochain panorama sociétal de la Fondation évaluera les résultats obtenus, ainsi que les impacts du changement de comportement  dans 18 mois.

Source : Footballmag

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