Nous vous en parlions le 9 janvier dernier, maintenant c’est fait !
La filiale de Google, Google Energy, a obtenu jeudi dernier, de la Commission Fédérale de Régulation de l’Energie (FERC) aux Etats-Unis, le statut de distributeur d’électricité, une autorisation qui lui permet d’acheter de l’électricité au prix du marché et de la revendre.
Google Energy ne dispose d’aucun moyen de production ni de distribution, et ne semble pas dans l’immédiat s’intéresser à ce deuxième aspect, mais espère ainsi gérer au mieux ses coûts énergétiques. Le but est donc avant tout de s’assurer une indépendance énergétique ; acheter de l’électricité au prix du gros lui permettra aussi de diminuer ses charges.
On connait déjà l’intérêt du Google pour le secteur de l’énergie à travers l’accueil d’importantes conférences sur l’énergie, à travers la production de l’énergie nécessaire à son siège social de Mountain View (Californie) par plus de 9 000 panneaux solaires et à travers le développement du logiciel Powermeter, fonctionnant avec des compteurs intelligents, qui permet aux propriétaires de contrôler leur consommation à partir de leur ordinateur.
Google n’est pas une exception : environ 1 500 autres sociétés ont déjà reçu cette autorisation sur le sol américain, les laboratoires pharmaceutiques Merck ou le distributeur Safeway par exemple. La plupart sont de grosses consommatrices d’électricité (ce qui est aussi le cas de Google). Elles sont théoriquement autorisées à revendre cette électricité au prix du marché. En fait, généralement, elles l’utilisent exclusivement pour couvrir leurs propres besoins.