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Grande-Bretagne : oui au nucléaire

Contrairement à l’Allemagne, la Suisse ou encore l’Italie qui ont décidé de renoncer au nucléaire, la catastrophe de Fukushima n’a pas entamé les certitudes du gouvernement britannique qui vient de donner son feu vert à un ambitieux programme de construction de centrales. Il n’attendait pour cela que l’avis de l’inspecteur chargé de donner son accord après les événements japonais : celui-ci lui a récemment remis le rapport commandé après Fukushima pour évaluer les installations et faire des recommandations en matière de sécurité.

oui au nucleaire en grande-bretagneLe rapport final reprend les conclusions du rapport intermédiaire, remis en mai, déjà très favorable à la poursuite du programme nucléaire. Celui-ci assure que « les leçons de Fukushima sont tirées », un scénario « extrême » n’étant pas « crédible » en Grande-Bretagne. Mais des consignes de sécurité supplémentaires doivent être prises pour éviter l’inondation de centrales situées dans des zones à risque. Dans une déclaration écrite aux députés, Chris Huhne, ministre de l’énergie, affirme :

Ce rapport indique clairement que le dispositif de sécurité nucléaire au Royaume-Uni est l’un des meilleurs du monde, et que l’énergie nucléaire peut continuer à approvisionner l’industrie et les particuliers à travers le pays, tout en soutenant l’emploi.

Le gouvernement suivra de plus les préconisations du rapport en faveur d’une amélioration continue de la sécurité des installations. En juillet, le parlement britannique avait déjà approuvé à une très forte majorité les projets du gouvernement conservateur de David Cameron souhaitant renouveler le parc nucléaire vieillissant. Cette décision ne semble d’ailleurs pas déclencher de levées de boucliers dans les médias britanniques.

Actuellement, le Royaume-Uni compte 10 centrales nucléaires pour un total de 19 réacteurs, qui assurent environ 20 % de la production totale d’électricité du territoire. Le choix de 8 nouveaux sites possibles d’implantation est d’ores et déjà retenu. 10 réacteurs au moins, répartis en 5 nouvelles centrales, doivent être mis en service avant 2025. Plusieurs groupes énergétiques européens sont déjà sur les rangs : les français EDF (qui exploite déjà une partie du parc actuel et espère construire quatre réacteurs de plus) et GDF-Suez, l’espagnol Iberola et les allemands EON et RWE, pour un marché estimé à plus de 35 milliards d’euros.

Sources : Le Monde, Le Figaro, GoodPlanet (image)

Cet article a été écrit par : 

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