Nous en parlions dans un article récent, mais c’est aujourd’hui Greenpeace qui publie un rapport sur la contribution au changement climatique de ce que l’on appelle « l’informatique en nuage » (cloud computing en anglais) ou le nuage de données ou encore l’informatique dématérialisée. L’ONG en profite pour distribuer des bons et des mauvais points aux grandes firmes.
L’informatique en nuage ?
L’informatique en nuage (ou infonuagique pour les Québécois) fait référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul de serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau. Mais ces grandes fermes de serveurs sont très énergivores tant par la consommation des appareils que par les équipements de télécommunication qu’elles nécessitent.
Selon Greenpeace, leur consommation en 2007 était d’environ 623 milliards de kWh et devrait atteindre 1 963 milliards de kWh en 2020, soit des émissions de CO2 de l’ordre de 1 024 millions de tonnes. Greenpeace estime que les grandes firmes devraient jouer le « nuage vert » plutôt que le « nuage marron ».
Les bons élèves
Yahoo est bien classé grâce à son nouveau site de Lockport dans l’état de New-York dont le climat tempéré facilite le refroidissement des serveurs, et dont l’alimentation en électricité provient en grande partie (27,7 %) d’une centrale hydraulique, peu émettrice de CO2. Une part de 27 % provient de l’énergie nucléaire et 21 % du charbon.
Google aussi, pour son site de Dalles dans l’Oregon, alimenté par environ 51 % d’énergies renouvelables. Mais il reste encore une part de 34,4 % pour le charbon et 3,3 % pour le nucléaire. La firme peut d’autre part choisir maintenant l’origine de son électricité, grâce à sa filiale Google Energy.
Et les derniers de la classe
Apple vient par contre d’installer un centre en Caroline du Nord, alimenté par 3,8 % seulement d’énergies « propres », contre 50,5 % d’électricité de centrales à charbon et 38,7 % de centrales nucléaires.
Facebook, pour son nouveau centre dans l’Oregon, a choisi l’énergie fournie par la PacificCorp, électricité provenant en très grande partie du charbon, l’un des fournisseurs les moins chers mais parmi les plus polluants.
Greenpeace souhaiterait que les grandes firmes donnent l’exemple et gardent à l’esprit les arguments écologiques lors de l’installation de leurs nouveaux sites, mais force lui est de constater que ce n’est pas souvent le cas.
Sources : Greenpeace, PCinpact, ZDnet, ITespresso, Wikipedia,
Nous en parlions dans un article récent, mais c’est aujourd’hui Greenpeace qui publie un rapport sur la contribution au changement climatique de ce que l’on appelle « l’informatique en nuage » (cloud computing en anglais) ou le nuage de données ou encore l’informatique dématérialisée. L’ONG en profite pour distribuer des bons et des mauvais points aux grandes firmes.
L’informatique en nuage fait référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul de serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau. Mais ces grandes fermes de serveurs sont très énergivores tant par la consommation des appareils que par les équipements de télécommunication qu’elles nécessitent.
Selon Greenpeace, leur consommation en 2007 était d’environ 623 milliards de kWh et devrait atteindre 1 963 milliards de kWh en 2020, soit des émissions de CO2 de l’ordre de 1 024 millions de tonnes. Greenpeace estime que les grandes firmes devraient jouer le « nuage vert » que le « nuage marron ».
Les bons élèves
Yahoo est bien classé grâce à son nouveau site de Lockport dans l’état de New-York dont le climat tempéré facilite le refroidissement des serveurs, et dont l’alimentation en électricité provient en grande partie (27,7 %) d’une centrale hydraulique, peu émettrice de CO2. Une part de 27 % provient de l’énergie nucléaire et 21 % du charbon.
Google aussi, pour son site de Dalles dans l’Oregon, alimenté par environ 51 % d’énergies renouvelables. Mais il reste encore une part de 34,4 % pour le charbon et 3,3 % pour le nucléaire. La firme peut d’autre part choisir maintenant l’origine de son électricité, grâce à sa filiale Google Energy.
Et les derniers de la classe
Apple vient par contre d’installer un centre en Caroline du Nord, alimenté par 3,8 % seulement d’énergies « propres », contre 50,5 % d’électricité de centrales à charbon et 38,7 % de centrales nucléaires.
Facebook, pour son nouveau centre en Oregon, a choisi la fourniture d’énergie par la PacificCorp, électricité provenant en très grande partie du charbon, l’un des fournisseurs les moins chers mais parmi les plus polluants.
Greenpeace souhaiterait que les grandes firmes donnent l’exemple et gardent à l’esprit les arguments écologiques lors de l’installation de leurs nouveaux sites, mais force lui est de constater que ce n’est pas souvent le cas.