Santé Publique France a lancé, le 22 octobre et pour une durée d’un mois, une campagne nationale d’information pour inviter les Français à modifier leurs habitudes alimentaires, sans pour autant renoncer au plaisir de manger. Deux recommandations sont particulièrement mises en exergue : augmenter sa consommation de légumes secs et se tourner plus souvent vers les féculents complets.
De nouvelles habitudes alimentaires
Les nouvelles recommandations concernant les habitudes alimentaires, à modifier ou à prendre, se fondent sur les données scientifiques et visent à aiguiller les Français vers une alimentation et un mode de vie plus équilibrés. En effet, si la France est plutôt bien positionnée en matière de nutrition par rapport à d’autres pays européens, la situation est marquée par de fortes disparités sociales et près de la moitié des adultes y sont en surpoids.
Cette campagne vise donc à faire connaître les nouvelles recommandations sur l’alimentation et à inciter à une modification progressive des habitudes alimentaires, sans pour autant renoncer au plaisir de manger. D’ailleurs le slogan l’annonce clairement : « Commencez par améliorer un plat que vous aimez déjà ! ». Dans ce but, le site mangerbouger.fr propose aux particuliers des recettes et astuces simples et aux professionnels, la manière d’aborder les nouvelles recommandations avec les patients.
Légumes secs et céréales complètes à l’honneur
La campagne met l’accent sur deux catégories d’aliments particulièrement intéressants par leurs qualités nutritionnelles et leurs prix : les légumes secs et les féculents complets (pain complet, pâtes et semoule complètes…). Aliments qui, malgré leurs atouts ne sont pas assez présents dans les assiettes des Français.
En effet 60 % des adultes ne mangent pas de produits céréaliers complets et 85 % ne respectent pas les recommandations sur les légumes secs : en consommer deux fois par semaine. De même, l’immense majorité (8 à 9 sur 10) des adultes n’atteignent pas les recommandations fixées à 25 g de fibres par jour. En revanche, 8 sur 10 dépassent le seuil des apports en acides gras saturés, 63 % les 150 g de charcuterie par semaine et 30 % le verre de boissons sucrées par jour.
Au vu de ces chiffres, une campagne pour encourager les Français à modifier leurs habitudes alimentaires n’a donc rien d’inutile !
Source : Santé Publique France