Vendredi 16 octobre, l’attentat barbare perpétué contre Samuel Paty, enseignant en histoire et géographie au collège du Bois d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine, nous a frappés, choqués, assommés. Le choix de la victime, représente de ce qu’il y a de plus cher à notre République, à notre culture : l’enseignement de la République, l’enseignement de la liberté, l’enseignement de la liberté d’expression, l’enseignement du questionnement, le développement de l’esprit critique et de la réflexion personnelle.
Assassiné ! Pour le tuer, pour taire sa parole, pour stopper son intelligence, en espérant faire taire tous les autres. Aujourd’hui, comme #jesuisCharlie en 2015, #jesuisSamuel prend un sens bien spécifique auquel nous adhérons sans restriction.
En janvier 2015, après l’attentat de Charlie Hebdo, nous avions réagi sur notre blog dès le lendemain, puis les jours suivants, Watty se faisant notre porte-parole. Nous nous devions de le faire et c’est le cas aujourd’hui encore.
Nous avons foi en l’éducation et en son pouvoir. Elle est au cœur de notre mission. Certes, c’est sur un autre sujet, celui du développement durable et de la protection des ressources naturelles de notre planète. C’est notre combat, à notre humble niveau, en cohérence et en appui des actions du gouvernement. Notre slogan « Ensemble, donnons du sens à l’énergie » a été défini et choisi par nous, les collaborateurs Eco CO2. Tous autant que nous sommes, nous cherchons à donner ce sens, à faire grandir en connaissance les bénéficiaires de nos outils, de nos actions et accompagnements, et en particulier les enfants, pour les rendre plus autonomes, plus conscients et leur donner envie d’agir.
Nous pouvons être fiers de notre mission : elle est belle, elle est ambitieuse, elle est indispensable. Alors #nousSommesWatty certes, mais aujourd’hui aussi chacun d’entre nous peut ressentir #jeSuisSamuel. Plus que jamais, nous sommes aux côtés des enseignants.
A midi ce mercredi, nous montrerons une fois de plus notre solidarité et notre foi en l’éducation et en la liberté d’expression en observant une minute de silence.