La FFIE, la FGME, le GIMELEC, IGNES et le SERCE qui représentent la filière éco-électrique dans ses différentes composantes (constructeurs, distributeurs, installateurs) rappellent qu’ils se sont mobilisés tout au long du débat sur la transition énergétique et présentent 8 propositions en faveur de celle-ci, « pour passer à l’acte. »
En effet, la filière éco-électrique souhaite témoigner de sa capacité à répondre aux enjeux économiques, environnementaux et sociétaux grâce à ses savoir-faire et aux évolutions technologiques récentes. Après avoir souligné les différentes enjeux essentiels de cette transition : restauration de la compétitivité de la France, amélioration de l’efficacité économique et écologique du système énergétique français et de ses utilisations finales, amélioration de la balance énergétique nationale, création d’un cadre réglementaire stable favorable à un marché dynamique et à l’exportation de savoir-faire spécifiques, création d’une véritable filière de l’efficacité énergétique, lutte contre la précarité énergétique, elle émet huit propositions pour y répondre.
Ces huit propositions sont les suivantes :
– Instaurer un cadre réglementaire favorable au Contrat de performance énergétique en excluant la fourniture d’énergies conventionnelles du périmètre des prestations d’économies d’énergies : ceci vise à favoriser l’innovation, les nouvelles technologies et l’accès des PME à ce marché ;
– Créer un « fonds » dédié au financement de la transition énergétique, réservé aux financements de projets répondant à des objectifs de performance fixés à l’avance, et avec une performance mesurée et vérifiée a posteriori, pour attirer les capitaux privés ;
– Faire que l’Etat français soit exemplaire pour son propre patrimoine : créer une société foncière d’État inspirée de modèles européens déjà existants, ce qui constitue un signal positif envoyé aux opérateurs économiques de la filière éco-électrique ;
– Fixer un tarif d’autoconsommation pour le photovoltaïque et construire la gestion énergétique du futur : cette mesure vise à accompagner le développement des technologies de stockage sous toutes ses formes et ainsi à optimiser l’utilisation du capital public vers des investissements d’avenir à grande échelle, comme le smart grid en amont et aval compteur ;
– Renforcer, simplifier et fluidifier le dispositif des Certificats d’économie d’énergie en faveur d’une plus grande transparence pour le consommateur final : cette mesure permettra d’alléger le coût de gestion du dispositif, les processus et l’élaboration des actions en faveur d’un dynamisme plus fort entre l’offre et la demande ;
– Concentrer le programme de rénovation thermique du parc immobilier existant sur l’obligation d’atteinte de résultats, qui préfigure en effet la montée en compétences de l’ensemble de la filière sur l’atteinte de performances réelles telles qu’exigées par des clients d’envergure européenne ou mondiale ;
– Rendre éligible l’efficacité énergétique active à l’ensemble des financements issus du Plan Logement l’objectif étant également d’associer le consommateur à la maîtrise de ses consommations énergétiques ;
– Créer les conditions de marché et de concurrence qui permettent la mise en œuvre réelle de l’efficacité énergétique.
Source : Gimelec
Une réponse sur “La filière éco-électrique présente 8 propositions en faveur de la transition énergétique”
Après la dernière hausse de l’électricité traditionnelle et avec la suivante en août 2014, le solaire photovoltaïque devient compétitif.
L’autoconsommation devient donc attractive, à commencer par le sud du pays.
http://energeia.voila.net/electri2/solaire_residentiel_autoconso_france.htm
Un tarif spécifique pour l’autoconsommation, comme cela existe en Italie et en Grande-Bretagne (lu sur le site energeia) permettrait d’accélérer le mouvement.
Mais l’autoconsommation présente déjà un intérêt économique, dans le sud toujours.
http://energeia.voila.net/solaire/pv_tarif_parite.htm
Une installation en intégration simplifiée au bâti devient concurrentielle avec l’électricité du réseau.
Cependant, le tarif en intégration totale, deux fois plus cher, est une aberration qui consiste à faire payer la toiture par la collectivité, alors que seule la partie photovoltaïque justifie une aide.