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La Fresque de l’alimentation

Toujours sur le modèle pédagogique et ludique de la Fresque du Climat, une fresque est dédiée à l’alimentation, sous ses aspects à la fois santé et environnementaux. L’objectif de la Fresque de l’Alimentation est une fois de plus complémentaire de la fresque initiale. Il s’agit d’un focus sur un aspect particulier, puisque l’agriculture représente une des principales sources de gaz à effet de serre. Cette fresque se propose d’engager chacun à agir à son niveau.

La fresque de l'Alimentation

Une initiative de sensibilisation du grand public

Cette initiative vise d’une part à une prise de conscience des enjeux liés au contenu de nos assiettes. Mais elle a de plus pour ambition d’accompagner le grand-public dans l’évolution de ses habitudes de consommation. L’idée de départ de la Fresque de l’Alimentation consiste à proposer « une vision systémique de l’alimentation au travers de constats simples et de solutions accessibles », précise un des cocréateur, Thomas Moulin. Son but est de rendre abordable par tous le sujet des impacts de notre alimentation sur l’environnement, notre santé et notre rapport aux autres, car les aspects sociétaux n’y sont pas oubliés.

Une fois de plus, le but est donc de comprendre pour faire évoluer ses habitudes de consommation. La fresque de l’Alimentation est comme sa grande sœur, la Fresque du Climat, (et d’autres qui s’en inspirent comme la Fresque de la Mobilité) constituée de cartes présentant, une fois mises en ordre, une vision complète de l’ensemble. Des flèches reliant les différents éléments en soulignent les relations de cause à effet.

Le déroulement de la Fresque de l’Alimentation

Cette fresque s’inspire donc de la pédagogie de la première, et en garde la dimension ludique et collaborative importante qui la caractérise. Elle présente d’abord les aliments les plus consommés en France. Elle en aborde les questions et enjeux qu’ils soulèvent comme celui de l’élevage, de la surpêche, de l’utilisation des surfaces agricoles, des pesticides, de la présence d’additifs, de sucre, etc.

L’étape suivante consiste à identifier les solutions existantes et que chacun peut mettre en place dans son quotidien. Cela peut être par exemple végétaliser son alimentation pour certains, ou privilégier les produits bio, locaux et/ou de saison, ou encore limiter le gaspillage alimentaire, voire tout simplement se (re)mettre à cuisiner… Chacune des solutions s’accompagne de bénéfices, pour la santé, pour l’environnement ou encore pour la vie sociale, qui sont ainsi mises en valeur.

Coauteur et participant(e) parlent de la Fresque de l’Alimentation

« Reste ensuite le plus difficile : passer de la théorie à la pratique ! Chaque participant doit s’engager en faveur d’une action collective décidée par le groupe et une durée, comme manger local pendant une semaine. Il peut également y ajouter une action individuelle complémentaire, comme « ne pas manger de viande » durant deux semaines. Nous discutons avec eux des freins qu’ils s’attendent à rencontrer et montrons comment les surmonter au travers de jeux pensés pour casser les habituels préjugés », explique Thomas Moulin.

Terminons par ces quelques mots d’Ophélie, Chargée de mission écocitoyenneté chez Eco CO2, qui témoigne de son expérience : « J’ai participé à l’atelier « La Fresque de l’Alimentation » animée à distance via zoom puis sur la plateforme murale. L’atelier est bien encadré et le déroulement se fait de façon fluide. Classiquement nous avons commencé par un cercle d’ouverture : ce qui est sympa c’est que nous avons dit d’où nous venions en partageant une spécialité culinaire.

Ensuite nous poursuivons avec le « format fresque », c’est-à-dire avec des cartes qu’il faut organiser avec des relations de causes à effet. C’est assez dynamique et interactif. Tout le monde à la possibilité de s’exprimer : la base de l’atelier est la cocréation. L’atelier se termine sur les solutions pour une alimentation plus durable.

L’animateur a proposé de prendre un engagement collectif sur une durée donnée à l’échelle de notre groupe, puis un engagement plus individuel sur les actions que nous pouvons mettre en place concrètement dans notre quotidien. Je recommande vivement de participer à cet atelier qui est bien construit et très instructif. »

Sources : Le site de La Fresque de l’Alimentation, Technica

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