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La Low tech, qu’est-ce que c’est ?

Dans nos sociétés où les high-tech sont omniprésents, la démarche low-tech prend le contre-pied en voulant développer des technologies plus sobres, adaptées aux besoins et à faible impact environnemental. Le Low Tech Lab, qui œuvre à faire connaître ces pratiques, la met à l’honneur dans une exposition à la toute nouvelle Maison de la Planète de Boulogne-Billancourt, tandis que l’ADEME y consacre son magazine d’avril.

low tech

Vous avez dit « low tech » ?

Le terme « low-tech » (littéralement « basse technologie ») se définit par opposition à la « high-tech », qui a trop tendance à dominer nos modes de vie. Cette démarche est donc un outil au service de la sobriété. Une sobriété que l’on cherche beaucoup à encourager désormais, car elle est synonyme de réduction de l’impact sur le climat dans nos vies citadines, sans pour autant rejeter la technologie ou le progrès.

Le terme low-tech est employé pour qualifier des objets, des systèmes, des techniques, des services, des savoir-faire, des pratiques, des modes de vie et même des courants de pensée, qui intègrent la technologie selon trois grands principes : son utilité, son accessibilité et sa durabilité. Principes auxquels on peut également ajouter le coût modéré et l’économie circulaire.

Il ne s’agit donc pas de faire de concession sur les services rendus, mais la low tech se doit d’être une forme d’innovation respectant les principes de la résilience, de l’écologie ou encore de l’économie circulaire. Le concept en est apparu aux années 1970, sous la plume de Ernst Friedrich Schumacher (économiste germano-britannique), pionnier de l’introduction des idées écologistes en matière d’économie et de politique de développement.

De nombreux champs d’application

« Concrètement, une démarche low-tech implique un questionnement du besoin. Il s’agit à la fois de réduire la complexité technologique, d’entretenir l’existant plutôt que de le remplacer, de donner accès au plus grand nombre aux solutions et de maîtriser les usages », indique Anne-Charlotte Bonjean, ingénieure réparabilité à la direction économie circulaire de l’ADEME.

Selon l’ADEME en effet, les champs d’application en sont nombreux et variés allant de l’agriculture à l’industrie en passant par la construction, l’électronique grand public, l’alimentation – avec par exemple une boulangerie utilisant un four solaire – ou encore la mobilité. Certaines démarches impliquent en effet des technologies de pointe comme de la modélisation 3D, alors qu’a contrario des solutions sobres en technologies ne peuvent pas être considérées comme low-tech, parce que le système dans lequel elles s’inscrivent n’est pas durable.

Il reste désormais à créer les conditions d’un passage à une échelle plus large en levant les freins politiques, réglementaires et culturels qui subsistent. Pour l’heure, un écosystème se structure cependant autour d’associations, de chercheurs, de designers, d’entreprises de toutes tailles et d’institutions publiques.

Sources : ADEME, Low Tech Lab, Futura Sciences

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