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La nouvelle étiquette énergie est arrivée !

Nous vous l’avions annoncé il y a quelques semaines déjà, mais ça y est, la nouvelle étiquette énergie est là ! Depuis le 1er mars, elle remplace, pour certains types d’appareils, l’ancienne, qui malgré son « relooking » d’il y a quelques années (les A++ par exemple), méritait une remise à plat totale et une amélioration de la lisibilité. On ne la verra cependant apparaître que peu à peu, les produits déjà commercialisés conservant leur ancienne étiquette.

étiquette-énergie : ce qui change

Mise en service en 1992 et revue en 2011

Pourquoi cette révision complète ? L’étiquetage énergétique gradué de A à G existe en Europe depuis 1992 pour la plupart des appareils électroménagers, ainsi que pour les lampes. Il a été créé pour inciter les fabricants à concevoir des produits moins énergivores. Il correspondait à des fourchettes de consommation d’énergie, A notant les appareils les plus performants. En 2011, avec les progrès en efficacité énergétique, il avait déjà fallu la revoir.

L’Europe avait alors institué des catégories correspondant à des critères plus performants, marquées A+, A++ et même A+++. Parallèlement, les catégories E, F et G, trop énergivores, étaient interdites à la vente sur le territoire européen. Résultat : l’étiquette énergie présentait 4 catégories A, ce qui avait de quoi induire en erreur, et s’arrêtait à D. Un consommateur se fournissant un réfrigérateur classé A tout court, par exemple, comme il en avait l’habitude précédemment, se retrouvait alors avec un appareil peu performant sur le plan énergétique, classé tout juste en milieu de gamme.

Le retour à l’étiquette énergie de A à G

L’ADEME a réalisé une infographie pour expliquer la toute nouvelle étiquette énergétique. Elle revient à la notation A à G, qui avait fait ses preuves et qui était bien comprise et connue des consommateurs européens. Cependant, à court terme, les consommateurs ont peu de chances de trouver des appareils classés dans les catégories A et B.

« L’idée est de « vider » les classes A et B, pour encourager la conception de nouveaux produits encore plus économes en énergie qui pourront être intégrés dans ces classes », explique le ministère de la Transition écologique. Ainsi, si l’on reprend l’exemple de notre réfrigérateur classé en A+++, il va se retrouver en C.

167 TWh d’économies d’ici 2030

étiquette énergétique

Ajoutons cependant que cette nouvelle notation intègre également des exigences en matière de réparabilité et de recyclabilité. L’étiquette énergie comporte de plus un QR code permettant d’accéder à une fiche d’informations sur le produit, dans une base de données européenne ouverte aux consommateurs. Elle ne concerne actuellement que cinq groupes de produits : les lave-vaisselle, les lave-linge et lave-linge séchants, les réfrigérateurs (y compris les caves à vin), les lampes et les téléviseurs (y compris les écrans et autres dispositifs d’affichage dynamiques numériques).

Cette nouvelle étiquette énergie vient en complément des mesures encadrant la conception des produits. Ces nouvelles mesures d’écoconception et d’étiquetage énergétique sont censées permettre de réaliser, à l’échelle de l’Union européenne, 167 TWh d’économies d’énergie finale par an, d’ici 2030. « Cela équivaut à la consommation annuelle d’énergie du Danemark et correspond à une réduction de plus de 46 millions de tonnes d’équivalent CO2 », précise le ministère. Et faire économiser aux ménages européens 150 € par an en moyenne, selon les estimations européennes.

Sources : ADEME, Ministère de la Transition écologique

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