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La performance énergétique préoccupe de plus en plus les ménages

DPEL’Observatoire Permanent de l’Amélioration Énergétique de l’Habitat, créé en 2006 par l’ADEME, analyse le marché global de la performance énergétique. Il donne cette année sa cinquième analyse globale de la performance énergétique ; celle-ci concerne l’année 2010. Alors que le contexte était plutôt morose, la crise n’a pas empêché les ménages de se lancer dans des chantiers, dont le nombre s’est maintenu, ni d’intensifier le recours aux professionnels du secteur, ce qui donne globalement un niveau de qualité en progression.

En 2010, alors que le marché de l’entretien/amélioration perdait 6 % de sa valeur, le nombre de ménages entreprenant des travaux pour améliorer la performance énergétique de leur logement augmentait encore légèrement, un intérêt que l’Observatoire explique ainsi : « la forte hausse des prix de l’énergie liée à la crise a vraisemblablement stimulé l’intérêt des ménages pour les économies d’énergie. »

135 000 logements ont ainsi été rénovés de façon performante, car les ménages deviennent plus vigilants à la qualité des travaux réalisés et choisissent des solutions techniques toujours plus performantes : ces logements ont donc pu acquérir le classement en efficacité énergétique ***, qui signifie que les trois composantes chauffage/ouverture/isolation ont été convenablement traitées. Cette progression doit se maintenir afin que l’ensemble du parc existant soit rénové en 40 ans, remplissant ainsi l’objectif de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.

Cependant les dépenses par chantier diminuent : les chantiers qui ont le plus progressé sont ceux inférieurs à 2 000 €, pour lesquels les ménages privilégient le recours à l’épargne plutôt qu’au crédit. Pour 60 % d’entre eux, ils font cependant appel aux dispositifs existants : crédit d’impôt, éco-prêt à taux zéro, prêt bonifié par un énergéticien ou prime à la casse (pour les chaudières anciennes).

Les ménages agissent en priorité sur l’isolation des ouvertures et des parois et sur l’amélioration du chauffage : en 2010, les dépenses des ménages évoluent vers une répartition plus équilibrée autour des trois types de chantiers de la rénovation thermique :

  • L’isolation des ouvertures se stabilise à un peu plus de 40 % de part de marché,
  • L’amélioration du chauffage se replie à moins de 30 %, après l’envolée, puis la chute des pompes à chaleur en 2010
  • L’isolation des parois opaques prend place autour de 30 % de part de marché. Ce dernier segment est le seul à croître sur la période 2008/2010

Source : ADEME, experts-immobiliers (image)

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