A l’occasion de la Semaine européenne de la Réduction des Déchets, qui aura lieu cette année du 19 au 27 novembre, l’ADEME publie deux nouvelles études sur les PLP (Plans Locaux de Prévention) des déchets. Les résultats montrent que ces outils ont permis de faire un saut qualitatif en matière de prévention des déchets et que leur efficacité est renforcée lorsqu’ils sont associés à la tarification incitative.
La Semaine européenne de la Réduction des Déchets est un moment fort de mobilisation en Europe : près de 12 000 actions organisées dans plus de 27 pays. Il s’agit notamment d’actions pour mieux consommer (éviter le suremballage, promouvoir les produits écolabellisés), mieux produire (produits éco-conçus), prolonger la durée de vie des produits (réparation et don) et moins jeter (par exemple : compost). Les inscriptions des actions sont ouvertes jusqu’au 10 novembre sur la page de l’ADEME dédiée à cette Semaine.
C’est pour aider les collectivités à aller plus loin que l’agence publie deux études : Analyse et exploitation des coûts et des performances des plans et programmes locaux de prévention des déchets et Etudes de cas et monographies des Plans et Programmes de Prévention déchets. Dans la première, l’ADEME rappelle qu’elle apporte depuis 7 ans, dans le cadre des objectifs nationaux de la prévention de la production de déchets, un soutien à des collectivités s’engageant dans un programme local de prévention, correspondant au développement d’un certain nombre d’actions.
Les résultats de ces PLP sont renforcés lorsqu’un ensemble de choix coordonnés est fait et notamment lorsqu’une tarification incitative est instaurée et le collecte des déchets optimisés (fréquence, volume des bacs). Pour 58 % des collectivités, l’objectif de 7 % de réduction des Ordures Ménagères et Assimilés (OMA) au cours des 5 années que dure ce plan est atteint dès la quatrième année. Les PLP volontaires avec le soutien de l’agence s’achèvent, mais la dynamique de prévention se poursuit avec des PLP des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) obligatoires et les Territoires Zéro Déchet, Zéro Gaspillage (ZDZG).
La seconde étude présente les résultats de l’analyse transversale réalisée sur trois plans territoriaux et 7 programmes locaux de prévention, sélectionnés parmi les 137 Plans et Programmes Locaux ayant engagé leur dernière année fin 2014. Chaque plan et programme de prévention retenu y fait l’objet d’une étude de cas approfondie comprenant une analyse des documents produits, des entretiens avec les principaux acteurs locaux et l’animation d’un focus-groupe permettant une mise en commun des résultats et une validation par les acteurs locaux des principaux enseignements. L’étude répertorie par ailleurs les principaux leviers et facteurs de réussite identifiés, mais donne aussi les freins et les limites relevés.
Source : ADEME