Loin de se lancer dans la course au gigantisme des éoliennes actuelles, la société New Wind a inventé un concept très particulier d’éolienne de proximité, certainement plus susceptible d’être accepté de tous : l’Arbre à Vent. Il s’agit d’un système éolien de production d’électricité, composé d’un « tronc », de « branches » et de « feuilles » qui agissent comme autant de petites éoliennes en réagissant au moindre souffle d’air.
Une belle histoire qui commence, nous raconte New Wind, dans un square un jour sans un souffle de vent : les feuilles bougeaient pourtant. Cherchant à exploiter ce phénomène, la société a imaginé un arbre stylisé, capable d’offrir l’indépendance énergétique au plus grand nombre, en récupérant l’énergie dégagé par ses « feuilles », pas tout à fait naturelles cependant, et en utilisant de petits générateurs capables de profiter du moindre flux d’air.
Le projet se devait de relever plusieurs défis. Et d’abord celui d’exploiter tous les types de vents, quelque soit leur direction : courants d’air, vents coulis, vortex et autres couloirs de vent importants dans les centres urbains et périurbains en raison de l’agencement des bâtiments. L’Arbre à Vent exploite donc tous les flux d’air qui le traverse, grâce à ses feuilles tournantes et à sa disposition à 360°. Il fallait aussi abaisser le seuil de démarrage à 2 mètres par seconde, au lieu des 3 ou 4 m/s pour les autres micro-éoliennes de puissance équivalente : les turbines très légères le permettent et produisent près de 200 jours par an. Réduire la maintenance consistait un autre objectif : une simple base (tubes d’acier) de 8 ou 12 mètres (en-dessous du seuil du permis de construire), avec des branches, partant du sol pour en assurer la solidité et assemblées les unes aux autres pour former un tronc, sur lesquelles des feuilles (en injection plastique) montées sur de petits générateurs sont disposées par un plug & play, que l’on peut changer à tout moment sans altérer le reste de la production. Enfin l’Arbre à Vent doit répondre à un objectif d’esthétisme : élégant, discret et silencieux.
Le petit modèle d’Arbre à Vent (8 m) a une capacité de 2,5 kW, le grand modèle (12 m), 3,5 kW. Un arbre produit donc de quoi alimenter un foyer de 4 personnes hors chauffage, et deux arbres couvrent tous les besoins d’une famille. Il peut s’installer en ville ou en campagne et ses utilités y sont multiples :
Placé sur un rond point de circulation à l’entrée d’un village comme dans un quartier résidentiel, l’ARBRE À VENT, seul ou groupé, fournit la puissance nécessaire pour éclairer toute une rue, une résidence pavillonnaire, un bâtiment public.
Un seul arbre de 2,5 KW permet d’alimenter 25 réverbères. Groupé avec d’autres ARBRES, il permet d’alimenter des équipements collectifs comme des bâtiments agricoles isolés, loin des sources électriques existantes.
Lotissements et éco-quartiers peuvent également être équipés dès leur conception. Toits terrasses, promenades, rives de fleuve, squares, jardins… jamais il ne défigure.
Après des tests prometteurs réalisés dans la soufflerie de l’Université d’Orléans, le premier Arbre à Vent devrait être installé en juin prochain dans les Côtes d’Armor, pour une exploitation prévue dès le second semestre 2013 et un prix unitaire moyen situé autour de 16 000 €.
Source : New Wind
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