L’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté le 22 décembre 1992 la résolution qui instituait le 22 mars de chaque année « Journée Mondiale de l’Eau », à compter de 1993. Cette résolution invitait les états à consacrer ce jour, selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par différentes manifestations liées à la conservation et au développement des ressources en eau.
Cela fait donc maintenant plus de 20 ans que cette journée mondiale existe. Elle cherche avant tout à attirer l’attention sur l’importance de l’eau et à promouvoir la gestion durable des ressources d’eau douce. Cette journée est coordonnée par l’Université des Nations Unies (UNU) et par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Chaque année est consacrée à un thème différent : elle portait en 2011 sur l’eau et les villes, en 2012 sur l’eau et la sécurité alimentaire et en 2013 sur la coopération dans le domaine de l’eau. Cette année, le thème en est donc l’eau et l’énergie.
Eau et énergie, l’une comme l’autre d’une importance fondamentale pour notre bien-être et notre prospérité, sont deux ressources étroitement liées et interdépendantes : produire le l’énergie hydroélectrique, nucléaire et thermique nécessite des ressources en eau importantes. Inversement, on a aussi besoin d’énergie (de l’ordre de 8 % de la production mondiale) pour pomper, traiter, transporter et distribuer l’eau au consommateur final.
Les éléments clés de cette journée dans le monde traiteront donc particulièrement de cette interdépendance eau et énergie, puisque chacune a besoin de l’autre. Mais aussi des ressources, qui, pour l’une comme pour l’autre, sont limitées, alors que la demande s’accroît en même temps que les humains sur terre. C’est pourquoi améliorer l’efficacité de l’eau comme de l’énergie devient un impératif. Enfin, économiser de l’eau, c’est économiser de l’énergie, tout comme économiser de l’énergie, c’est économiser de l’eau.
Sources : Protos, Nations Unies, UNU, ONUDI