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Le marché de l’immobilier doit intégrer plus l’éco-performance des bâtiments.

baomètre Novethic Ademe eco-performance énergétiqueNovethic vient de publier, avec le soutien de l’ADEME, la cinquième édition de son baromètre de reporting sur l’éco-performance des bâtiments et distingue dans ce domaine trois catégories d’acteurs : ceux qui font de ce sujet leur axe stratégique, ceux qui progressent pour s’adapter aux réglementations environnementales et une troisième catégorie qui reste dans le flou sur ces questions.

L’enquête cherche avant tout à savoir si l’idée de « valeur verte » immobilière progresse chez les promoteurs et les foncières et constate que la transparence des informations fournies par les promoteurs et les foncières commence à faire son chemin, mais principalement en raison des labels (HQE, BBC) et des certifications qui se généralisent. Les quelques entreprises qui se donnent des objectifs chiffré  sur l’énergie et les émissions de carbone ne doivent pas cacher la foule des autres, ni contrebalancer les contres performances de celles dont la communication sur l’éco-performance ne permet pas de mesurer les progrès.

L’impulsion réglementaire constituée par les labels et par la réglementation thermique 2012 oblige les promoteurs à un peu plus de transparence, mais aucun ne communique en termes de kWh par m² et par an ou en kg de CO2 par m² et par an. L’énergie grise consommée par les chantiers n’est pas mentionnée non plus, pas plus que celle générée par leur démolition. Par contre, les informations sur la desserte, les transports collectifs et les immeubles se généralisent.

Novethic a par ailleurs questionné 22 sociétés de gestion immobilière sur leur prise en compte des enjeux de performance énergétique et a obtenu un bilan très mitigé. Les deux tiers ne connaissent pas la performance environnementale de leur patrimoine, mesure de la performance qui pour l’essentiel se limite au seul DPE (Diagnostic de Performance Energétique). Dans un secteur très axé sur la rentabilité financière de ses produits, seules la conformité avec la réglementation et la gestion des risques les poussent à agir.

Mais peu à peu de nouveaux fonds émergent, axés sur la performance environnementale et les produits « verts » : certains y ajoutent même des dimensions sociales et sociétales, et Novethic ajoute :

Enfin, le promoteur du fonds Génération solidaire, Julien Haumont de LB-P AM a développé une méthodologie qui intègre non seulement la performance énergétique du bâtiment mais aussi la qualité de l’air intérieur, l’accès aux transports, l’exposition à la lumière naturelle, autant de facteurs qui améliorent la productivité au sein des entreprises qui occupent les bâtiments notés et augmentent leur attractivité de marché.

Source : Novethic

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Une réponse sur “Le marché de l’immobilier doit intégrer plus l’éco-performance des bâtiments.”

  1. Mon avis est : pour les bureaux les labels hqe (france) et bream (anglo saxon) tendent à devenir incontournables sur le segment des immeubles neufs moyen et haut de gamme. sur le logement, la rt 2012 n’est pas encore incontournable mais le sera sous peu. des réductions fiscales en Scellier 22 % au lieu de 13 % encouragent à faire du bbc pour l’investissmeent locatif car le surcoût de construction est amorti. qd à l’image, ça tombe sous le sens…..
    Il y a des fonds spécialisés qui se montent pour investir, mais en réalité en neuf tout le monde est concerné. Le véritable enjeu est la reconversion du stock existant qui pose de véritables problèmes de rentabilité : comment rénover des haussmaniens par exemple, c’est possible si le prix de sortie est élevé, mais quid de tout l’immobilier majoritairement « low cost » dissimulé france entière ? l’enjeu est colossal !…. clairement le marché va se réguler selon des règles nouvelles… jusqu’à présent les mutations urbaines naissaient de l’émergence de nouvelles offres plus compétitives géographiquement, fondées sur la taille, la mixité, les services, la desserte etc, demain vers mutation par la qualité verte ? à suivre…….

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