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« Le revers de notre assiette » : changer d’alimentation pour préserver santé et environnement

Le revers de notre assietteAlors que la question de l’usage des terres est au cœur de la réunion des experts de l’ONU sur le climat (Giec), le projet BioNutriNet présente ses résultats de son étude dans un fascicule intitulé « le revers de notre assiette. Le régime alimentaire des consommateurs bio permet de préserver les ressources naturelles et le climat, en émettant moins de gaz à effet de serre : telles en sont les conclusions de cette étude, développée par Solagro.

Les objectifs de BioNutriNet

Le programme BioNutriNet a pour objectif de caractériser les consommateurs de produits bio et ceux de produits conventionnels. Il vise aussi à mesurer les effets de la consommation bio sur la santé et sur l’environnement. Il compare ainsi les profils « santé (surpoids), surfaces, énergie et gaz à effet de serre » des consommateurs en fonction du pourcentage d’aliments bio consommés.

C’est la première fois en France qu’une étude montre, à partir de données individuelles des consommateurs, que le régime bio permet de préserver les ressources car il nécessite moins de surfaces agricoles, demande moins d’énergie et au final se révèle ainsi bon pour le climat.

30 000 consommateurs bio ou conventionnels

Pour réaliser cette étude, Solagro a passé au crible l’alimentation de près de 30 000 consommateurs. Cela a permis de comparer les impacts environnementaux et sanitaires d’un régime majoritairement bio à ceux d’un régime conventionnel. Les résultats de ces travaux confortent les nombreuses études et scénarios sur la non-durabilité des régimes trop carnés. Mais ils tiennent de plus compte des modes de production des aliments, qu’ils soient bio ou conventionnels.

Cette étude fait également écho aux recommandations sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité, publiée en janvier dernier par Santé Publique France. Elle accordait une belle place aux fruits à coque et aux légumes secs et incitait à choisir des fruits et légumes de saison, de producteurs locaux et, si possible, bio.

Les conclusions de « Le revers de notre assiette »

Le fascicule « Le revers de notre assiette » présente donc les résultats du programme de recherche BioNutriNet et répond à toute une série de questions comme :

  • Que se cache-t-il sous notre assiette ?
  • Quelle est l’empreinte de notre alimentation sur l’environnement ?
  • Quelles conséquences sur notre santé ?
  • L’agriculture biologique va-t-elle affamer le monde ou au contraire sauver notre biodiversité ?
  • Pourquoi est-il urgent de changer d’assiette ?
  • Combien de surface pour se nourrir ?

L’étude en arrive aux résultats suivants : un régime « bio » entraîne des consommations d’énergie réduites de 25 %, ainsi que des émissions de gaz à effet de serre diminuées de 37 %. Il nécessite 23 % de surfaces agricoles en moins. L’une des explications de ces tendances tient à la part de viande et de produits carnés plus modeste dans le menu « bio ». En revanche, les consommateurs bio consacrent une part nettement plus importante (+23 %) de leur budget à leur alimentation.

Sources : Solagro, Santé Publique France

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