Apparus relativement récemment dans nos intérieurs, les LEDs (diodes électroluminescentes, en anglais light-emitting diode) commencent à y prendre une place réelle. En fait, ce n’est pas une invention nouvelle, puisque le premier brevet a été déposé en 1927 par un radio-technicien russe, Oleg Vladimorovitch Losev. Mais depuis cette invention, elles ont parcouru bien du chemin et font l’objet d’évolutions très rapides.
Les premières LEDs émettaient exclusivement une lumière rouge, puis sont apparus le vert, le jaune, l’orange. On en a déjà sous les yeux depuis longtemps, sous forme de petits points rouges sur un appareil en veille par exemple (il vaut d’ailleurs mieux les éteindre, car même si les LEDs consomment peu – moins de 1 W en général – elles consomment tout de même de l’électricité 24 heures sur 24), sans parler des radio-réveils, des calculatrices…
Leur utilisation se réduisait à peu de choses jusqu’en 1992, année où deux chercheurs japonais ont réussi à leur faire émettre une lumière bleue, et par conséquent blanche. Une avancée majeure qui leur ouvre la voie de l’éclairage. L’AFE (association française de l’éclairage) explique :
Alimentées par une pile bouton, elles deviennent sources mobiles d’éclairage pouvant prétendre remplacer les lampes baladeuses et autres liseuses. Equipées de systèmes optiques performants, elles constituent des lampes torches et viendront bientôt concurrencer les lampes fluorescentes de l’éclairage du plan de travail de la cuisine et les lampes halogènes de la salle de bains.
Mais elles n’ont pas encore fini leur évolution et les chercheurs doivent encore augmenter leur efficacité énergétique et la qualité de la lumière émise. Si elles présentent bien des avantages, on ne doit cependant pas ignorer quelques inconvénients, dont leur prix.
D’une durée de vie bien plus longue que les ampoules à incandescence et même que les lampes fluocompactes, elles représentent une importante source d’économies d’énergie, s’allument et s’éteignent en un temps très court, et leur petite taille permet d’en assembler plusieurs, constituant un flux lumineux intéressant. Actuellement cependant, leur indice de rendu des couleurs, bien que corrigé, n’est pas encore tout à fait satisfaisant, elles ne permettent qu’un éclairage directionnel et éblouissent, n’ont pas de caractéristiques standardisées, pas de classification énergétique non plus, et coûtent surtout très cher à l’achat.
En quelques mots, si l’on en croit les spécialistes, elles ne sont pas encore tout à fait au point, même si l’AFE note que de nouveaux modèles, toujours plus performants, sortent actuellement tous les ans. Les lampes fluocompactes ont donc encore de beaux jours devant elles, en remplacement des lampes à incandescence dont la fin est programmée pour bientôt (cf notre article du 14 juillet).
Sources : AFE, Maison à part, Ampoule à LED, Wikipedia
2 réponses sur “Je m’éclaire aux LEDs : à conjuger au présent ou au futur ?”
C’est un très bon article et vrai, les LED sont aujourd’hui omniprésentes et on les retrouve partout avec un éclairage blanc et neutre qui peut être très puissant, une grande avancée !
ça fait un moment que je pense à m’équiper… j’ai fini par trouver toutes les réponses à mes questions en regardant sur internet ce site complet sur l’eclairage LED.
renseignez-vous avant de vous équiper !