Si aujourd’hui plusieurs applications existent pour connaître l’impact environnemental d’un produit alimentaire avant de l’acheter en magasin, peu peuvent nous renseigner sur celui des plats préparés que nous consommons en restauration collective. On peut donc saluer l’initiative de Foodprint Grenoble, une association, qui met à disposition des étudiants des affiches, inspirées du tout nouvel Eco-score, leur présentant l’empreinte carbone des plats qui leur sont servis en restaurant universitaire.

Une initiative en partenariat avec le Crous
Foodprint Grenoble est une association qui a vu le jour afin de répondre à un besoin majeur de la société et la de planète : décarboner les modes de vie et de production. Or, aujourd’hui, en France, l’alimentation représente 24% des émissions totales de gaz à effet de serre. D’où leur décision de travailler sur ce secteur précis.
Leur objectif est d’informer sur l’impact environnemental de l’alimentation (en particulier l’empreinte carbone) afin « d’induire un changement dans les habitudes alimentaires individuelles ». Pour ce faire, ils ont décidé de proposer un service de calcul de l’empreinte carbone des plats aux établissements de restauration collective. Il est complété par une campagne de communication adressée au grand public.
Cette initiative est issue d’un travail en commun de l’association avec le Crous Grenoble Alpes et le laboratoire GAEL, un laboratoire d’économie appliquée, depuis octobre dernier. Elle est également inspirée du tout nouvel Eco-score. Par ailleurs, en 2020, le Crous Grenoble Alpes s’est doté d’écrans pour l’affichage des menus dans les restaurants universitaires. Ce qui permet à l’association de tenir les étudiants au courant, jour après jour, des gaz à effet de serre induits par leur choix de nourriture.
L’empreinte carbone notée par un code couleur
Concrètement, comment ça se présente ? Grâce à un nouveau code couleur plus diversifié et plus discriminant envers les produits à fort impact environnemental, la nouvelle affiche réunit tous les plats proposés dans un même restaurant universitaire sur une même jauge, ce qui permet de comparer directement l’empreinte carbone des plats. Les étudiants peuvent ainsi « viser vert » et faire leur choix en toute connaissance de cause.
Dans notre alimentation, l’alimentation représente environ 2,5kg d’équivalent CO2 par repas. Or pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris, nous devrions divisé par 5 cette valeur, soit la ramener à 500 g d’équivalent CO2 par repas. Cette limite verte à 500g d’équivalent CO2 est donc bien présente sur cet affichage. Elle donne la limite moyenne de l’empreinte carbone d’un plat pour une consommation pleinement respectueuse du climat.
Source : Association Foodprint