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Les conditions de déploiement efficace du compteur communicant Gazpar sur le plan des économies d’énergie

L’ADEME et GRDF viennent de publier une étude bibliographique, qui s’appuie sur des retours d’expériences d’Etats-Unis, Irlande et Royaume-Uni, et dont l’objectif est de définir les conditions de déploiement efficace du compteur communicant Gazpar sur le plan des économies d’énergie, et de formuler des recommandations sur ce qui mériterait d’être testé comme dispositif d’information ou comme mode d’accompagnement des ménages pour qu’ils maîtrisent durablement leur consommation de gaz.

gazparLe rapport s’articule autour de quatre questions-clés concernant : les dispositifs d’information sur la consommation pour rendre les ménages plus économes, les actions d’accompagnement vers la maîtrise de l’énergie; le repérage des différents profils d’usagers et l’évaluation de l’impact des dispositifs en termes d’économies d’énergie.

Quels dispositifs d’information sur la consommation de gaz proposer aux ménages pour favoriser des usages plus économes de cette énergie ?

Les retours d’expérience indiquent que les dispositifs d’information peuvent susciter des usages plus économes en gaz mais que de nombreux freins persistent qui ralentissent l’adoption simple et spontanée de comportements sobres (besoin de confort du foyer par exemple). Mais ces dispositifs, qu’ils portent sur le gaz ou l’électricité, doivent délivrer une information dans un contenu et interactivité motivants et sobres. Communiquer le seul index ne suffit pas ; les ménages doivent être guidés vers de nouvelles pratiques résumées en trois mots-clés : se situer, motiver, permettre. Autrement dit plusieurs leviers doivent être associés (éducation et conseils, adoption pratique des nouveaux gestes, modelage social, établissement d’objectifs, etc.).

Quelles actions d’accompagnement les différents acteurs peuvent développer pour renforcer le dispositif d’information en matière de maîtrise de l’énergie ?

Les parties prenantes, au niveau local ou national, ont un rôle-clé pour l’accompagnement au déploiement du compteur communicant afin de contribuer à son succès et d’amener à des économies d’énergie. Les retours d’expérience montrent effectivement ce besoin d’accompagnement (sensibilisation, éducation à l’énergie, mise en place d’incitation…). Et la première exigence est de susciter la bienveillance vis à vis du déploiement de ces compteurs en donnant aux usagers la visibilité sur ce qu’ils peuvent en attendre (communication sur les enjeux et les services). Des actions d’accompagnement peuvent aussi être impulsées à l’échelle locale ou à destination de certains publics à mobiliser en priorité, mais les différents programmes doivent être coordonnés entre eux.

Comment repérer les différents profils d’usagers et s’adresser à chacun d’entre eux ?

Les attentes et réponses des consommateurs d’énergie varient fortement, un élément à prendre en compte pour conduire des actions efficaces et en engager un maximum. Les segmentations les plus prometteuses tiennent compte du rapport à l’énergie et des logiques d’action (statut d’occupation, caractéristiques du logement, équipement, niveau de revenus…) et de l’inclinaison aux différentes stratégies permettant d’économiser de l’énergie.

Quels aspects méthodologiques prendre en compte pour évaluer l’impact des dispositifs d’information en termes d’économies d’énergie ?

Il apparaît important d’évaluer comment des dispositifs d’information contribuent « à modeler une vision nouvelle de l’énergie consommée par le foyer » , de mesurer les changements de comportements spécifiques et de quantifier les économies d’énergie induites, en restant vigilant sur plusieurs points : le groupe témoin doit si possible être constitué de manière aléatoire et une période d’observation après intervention peut être nécessaire pour mesurer la persistance des économies. De plus, il est recommandé de pouvoir accéder à l’antériorité des consommations de manière à avoir un point de comparaison historique. « La méthode de calcul des économies d’énergie doit dans la mesure du possible être fondée sur l’écart entre l’évolution des consommations (avant / après) du groupe témoin (qui est le point neutre de référence) et l’évolution des consommations du groupe test. »

Source : ADEME

Cet article a été écrit par : 

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