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Les énergies marines ont le vent en poupe

Beaucoup plus développées au Royaume-Uni qu’en France, les énergies marines font ici aussi l’objet de nombreuses innovations. Le Grenelle de la mer a fixé un objectif : développer 6 000 mégawatts de production d’énergie à partir des sources maritimes d’ici 2020. Il devient donc urgent que la France comble son retard.

vagues
source : viaouest.com

Notre pays bénéficie de milliers de kilomètres de côtes, un important potentiel maritime donc, et des marées par endroit exceptionnelles.  Une étude d’EDF estime les gisements de courants marins exploitables en Europe à 10 à 12,5 gigawatts, dont un bon tiers en France et plus précisément le long des côtes de la Manche et de la Bretagne. De quoi permettre de développer l’éolien off shore, l’énergie des vagues et l’hydroélectricité.

D’ailleurs, à Brest, le groupe DCNS, expert du secteur naval de défense, a créé un incubateur pour développer les quatre technologies marines : les hydroliennes, les éoliennes flottantes, l’énergie des vagues et l’énergie thermique des mers (la différence de température entre l’eau en surface et celle en profondeur peut être utilisée pour produire de l’électricité).

Les éoliennes flottantes intéressent car elles ne gênent pas la pêche et sont moins visibles car au large, par contre il faut ensuite conduire l’électricité jusqu’à la terre, ce qui revient cher. Mais le développement commercial pourrait commencer en 2015. La société lilloise Nénuphar propose une solution de parc éolien flottant : ces éoliennes peuvent être implantées dans des profondeurs de 20 à 200 mètres (contre 15 à 30 actuellement), ce qui permet de les éloigner des côtes. Son projet pourrait se développer dès 2013, si toutefois il est retenu par le fonds d’énergie marine de l’ADEME. D’autres entreprises comme Areva travaillent aussi sur le sujet.

Quant à la première hydrolienne française, elle a été installée en 2008 à Bénodet, par la société Sabella SAS. Dans cette technologie aussi la concurrence fait rage, car elle est prometteuse : les hydroliennes, apparemment, ne nuisent pas à la faune sous-marine, elles sont silencieuses et ne provoquent pas de conflit avec la pêche. Son coût est comparable à celui d’une éolienne off shore.

La Compagnie du Vent, filiale de GDF Suez, a actuellement un projet de ferme éolienne sur les côtes de la Picardie et de la Haute-Normandie, mais elle se heurte aux élus, aux pêcheurs et aux associations, autant de monde qu’elle doit convaincre pour une mise en service en 2014.

Pour que les énergies renouvelables puissent un jour remplacer les énergies fossiles, il faut qu’elles concourent toutes à produire de l’électricité en continu et non d’une manière fluctuante, comme maintenant, en fonction du vent ou de l’ensoleillement. La mer peut apporter des solutions, ce qui explique que la recherche s’y intéresse surtout dans un pays où le potentiel maritime est si important.

Sources : Novethic, Fréquence Terre

Cet article a été écrit par : 

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