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Les Français très favorables aux énergies renouvelables

Etude Ipsos pour le SEREn plein débat sur la transition énergétique, l’IPSOS vient de réaliser, pour le Syndicat des Energies Renouvelables, une enquête afin de savoir comment sont perçues les énergies renouvelables dans l’opinion. L’institut en tire un tableau majoritairement positif : les principaux enseignements en sont en effet que les Français les connaissent bien, se déclarent favorables à leur développement, pensent même qu’elles seront majoritaires dans 50 ans et estiment plutôt que les choses ne vont pas assez vite.

Les Français ont une bonne connaissance des énergies renouvelables : il s’agit d’une notion connue par 99 % d’entre eux. S’ils citent en priorité le solaire et l’éolien (les trois quarts des Français, et éventuellement l’hydraulique (la moitié), ils pensent cependant peu aux bioénergies et à la biomasse (1 sur 5 environ). On relève par contre deux confusions : près de la moitié ignore que le bois de chauffage est une énergie renouvelable, mais 81 % y incluent à tort le compost.

Non seulement les Français connaissent les énergies renouvelables, mais de plus ils les apprécient : 9 sur 10 se déclarent favorables à leur développement, car ils en ont une image globalement positive (91 %). Et cela concerne toutes les énergies renouvelables, pour 8 à 9 Français sur 10 : l’éolien (83 %), l’hydroélectricité, les bioénergies, la géothermie, les énergies marines ou l’énergie l’énergie solaire (90 %). Ils y attachent des notions, de propreté, de préservation de l’environnement, un tiers y voit un caractère durable, voire inépuisable.

S’ils les trouvent fiables et performantes  et estiment que, dans 50 ans, elles dépasseront les énergies traditionnelles, ils restent cependant majoritairement plus sceptiques sur leur capacité de l’électricité pour tous d’ici 40 ans (52 %) et en évoquent, pour certains, quelques « faiblesses » : leur coût (68 %), leur rentabilité, leur compétitivité, et même, en ce qui concerne l’éolien en particulier, leur esthétisme (un quart environ). Mais globalement, 84 % regrettent plutôt qu’elles ne se développent pas assez vite.

Un petit détail significatif à propos de l’éolien : l’effet NIMBY (Not In My BackYard, littéralement « pas dans ma cour »), malgré une question sous une forme assez provocante, fait moins recette que l’on pouvait s’y attendre, puisque 45 % des personnes interrogées se montrent favorables à l’installation d’éoliennes « dans le champ de vision de leur domicile, à environ 500 mètres« , contre 40 % qui s’y opposent.

Source : IPSOS

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