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Les Jeux Olympiques les plus « développement durable » sont toujours les prochains…

site des JO de LondresDepuis plusieurs olympiades déjà, et particulièrement depuis 2004, les pays organisateurs rivalisent en déclarations sur l’aspect « développement durable » des jeux qu’ils préparent. Cela a été le cas en 2008, à Pékin, en 2010, à Vancouver et c’est le cas pour Londres qui reçoit en 2012 les prochaines olympiades d’été et même de Sotchi (Russie qui accueillera celles d’hiver en 2014.

Ainsi, en 2008, la Chine se félicitait des mesures environnementales concernant le traitement de l’eau , la gestion des déchets, l’utilisation des énergies renouvelables, en passant sous silence des quartiers entiers détruits, leurs habitants déplacés, et la pollution atmosphérique que les infrastructures des travaux réalités n’ont pas dû contribuer à arranger. Vancouver (jeux d’hiver 2010) se vantait de la préservation des sites et de la biodiversité, mais n’avait pas pris en compte les aléas climatiques et les émissions de CO2 engendrées par l’approvisionnement en neige (absente cette année là) par de longues files de camions ou d’hélicoptères.

Londres n’échappe pas à la règle. Les Britanniques n’ont d’ailleurs pas le choix puisque leur dossier a été retenu principalement pour ses engagements écologiques. Le plan Towards a One Planet 2012 se concentre sur cinq domaines-clés :

1. Le changement climatique : réduire le plus possible les émissions de gaz à effet de serre et s’assurer que les installations qui subsisteront seront capables de faire face aux impacts du changement climatique.

2. Déchets : réduire le plus possible la production de déchets à chaque étape du projet, s’assurer qu’aucun déchet ne soit mis à la décharge pendant la durée des Jeux et encourager le développement de nouvelles infrastructures de traitement des déchets à l’Est de Londres.

3. Biodiversité : réduire le plus possible l’impact des Jeux sur la vie sauvage et son habitat sur et à proximité des sites des Jeux, pour laisser après les Jeux des habitats améliorés là où cela est possible, par exemple au sein du parc olympique.

4. Intégration : Promouvoir l’accès pour tous et célébrer la diversité de Londres et du Royaume-Uni, créer de nouvelles opportunités d’emplois, de formation et de contrats.

5. Vie saine : Les Jeux inciteront l’ensemble des habitants du pays à se lancer dans le sport et à adopter un mode de vie actif, sain et durable.

logo JO LondresLes autorités se sont d’autre part engagées à utiliser des sites existants chaque fois que possible, ne construire des structures permanentes qu’avec l’assurance qu’elles trouveront une utilisation après les jeux et construire des sites temporaires dans tous les autres cas. Pour réaliser ces objectifs, le site olympique de l’est de Londres sera implanté sur une friche industrielle, ainsi réhabilitée avec de nouveaux espaces verts, 2 000 arbres plantés ainsi que 300 000 végétaux de zones humides. Le village olympique sera transformé en partie en logements à loyer modéré (1 379 logements sur les 2 800 existants) ; quant à la flamme olympique, le combustible devrait être végétal.

Reste que ce n’est qu’après les jeux qu’on dressera un bilan réel, qu’on espère meilleur que ceux de Pékin et de Vancouver qui ont révélé quelques dérapages dans les engagements. Quant à Sotchi, pour les jeux d’hiver de 2014, un article de la presse canadienne fait déjà état des réactions des écologistes (dont Greenpeace) dénonçant les dégâts pour l’environnement dans le Parc Naturel National, dus selon l’ONG à des projets conçus dans l’urgence et le secret. Une autre affaire à suivre…

Sources : London 2012, Développement durable, Cyberpresse, Actulia

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