C’est en tout cas ce que laisse entendre l’association 60 Millions de Consommateurs dans une enquête faisant le point sur le lampes fluocompactes ou basse consommation, car elle remarque qu’elles ne tiennent pas, pour une part non négligeable, leurs promesses en termes de durée de vie.
L’association met en cause, après une série de tests, le fait que 40 % des lampes à économie d’énergie affiche une durée de vie réelle bien moindre que celle promise – présentées comme devant durer 10 000 heures, elles avaient déjà lâché au bout de 4 000 – alors qu’il s’agit justement d’un des arguments de vente pour ces ampoules :
Même si les lampes fluocompactes consomment moins d’énergie que les ampoules classiques, elles restent chères et ont une fâcheuse tendance à rendre l’âme avant d’avoir été rentabilisées.
Bien sûr elles consomment moins d’électricité, l’association le précise, mais leur prix d’achat et leur durée de vie réelle les rendent beaucoup moins intéressantes que ce qui était prévu. Elles consomment bien 4 à 5 fois moins d’énergie, mais devraient durer 6 à 10 fois plus longtemps, ce qui est loin d’être le cas de toutes. Au total leur coût global (prix d’achat et consommation) devrait être 3 à 4 fois moins élevé que celui d’une lampe à incandescence. Thomas Laurenceau, directeur du magazine 60 Millions de Consommateurs ne se montre pas tendre :
Il y a une espèce de connivence entres les bureaucrates qui font les réglementations et les industriels qui disent « Allez, on y va, on va pousser ça c’est vachement bien ! ». Rappelons-nous que quand on nous a présenté ces ampoules, c’était le produit d’avenir. Et puis maintenant on s’aperçoit que c’est pas vrai
Rappelons d’autre part que les lampes basse consommation usagées doivent impérativement être recyclées car elles contiennent des éléments toxiques pour l’environnement (mercure par exemple).
Source : Enerzine