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Les objets connectés dans l’habitat (OCH) et vous

Les objets connectés dans l'habitat

Tout le monde n’accueille pas les objets connectés dans l’habitat (OCH) de la même manière. Certains se montrent enthousiastes, d’autres méfiants, voire même réfractaires. L’Observatoire Promotelec des mutations dans l’habitat enrichit aujourd’hui une analyse, issue d’une enquête menée en juin dernier, par des données concernant les modes de relation aux objets connectés dans la maison.

Les objets connectés dans l'habitat

6 typologies d’utilisateurs des OCH

Cette analyse met en lumière différentes typologies d’utilisateurs que les constructeurs doivent prendre en compte pour passer du concept de la maison intelligente à la réalité du foyer. En effet, les objets connectés, s’ils veulent convaincre, doivent maintenant se rendre vraiment utiles. Car, si 43 % sont plutôt ouverts aux objets connectés dans l’habitat, tout autant y sont plutôt fermés. Au milieu, les indifférents…

Les freins sont clairement identifiés : le prix réel ou supposé, car une grande majorité (83 %) pensent qu’ils sont réservés à ceux qui ont les moyens, les craintes liées à l’espionnage, aux ondes ou encore à l’autonomie, et enfin leur utilité qui se trouve parfois remise en cause.

L’étude Promotelec dégage six typologies d’utilisateurs des objets connectés dans l’habitat, qui se regroupent dans les trois catégories citées plus haut : les ouverts, les fermés et les indifférents.

… regroupés en 3 catégories

Parmi les ouverts (43 %), se rassemblent :

  • 5 % d' »early adopters », suréquipés et qui plébiscitent le côté futuriste ;
  • 23 % d’enthousiastes, déjà équipés en OCH et qui rêvent d’en acquérir d’autres qui leur permettent de contrôler leur maison à distance ;
  • 15 % de pragmatiques, plutôt moins équipés que la moyenne, mais qui se montrent intéressés pour des OCH qui leur simplifient la vie (prise en charge des tâches ménagères).

A l’opposé, les fermés (43 % aussi) se composent de :

  • 31 % de sceptiques, le pourcentage le plus important, qui voient dans ces objets un danger et se sentent dépassés et peu intéressés par la technologie ;
  • 12 % de réfractaires, qui ne veulent pas en entendre parler ni s’en équiper.

La troisième catégorie ne regroupe qu’un type d’utilisateurs : les indifférents, ni pour, ni contre, mais qui attendent pour voir. Familiers des OCH, ils ne les utilisent pas toujours personnellement. Les faire basculer chez « les ouverts » ferait basculer la tendance.

Un discours à changer pour convaincre

Pour convaincre de l’utilité des objets connectés dans l’habitat, les marques doivent encore faire des efforts. Elles doivent surtout transformer leur discours « d’ingénieurs », valorisant la technologie, l’innovation, la performance de l’objet, en discours de « bénéfices pour le consommateur », capables de séduire le plus grand nombre.

Les objets connectés dans l’habitat sont attendus pour des bénéfices rationnels, bien sûr (gain de temps, sécurité, économies), mais aussi pour des bénéfices de vie ou émotionnels, c’est à dire contribuant à donner le sentiment d’une « qualité de vie augmentée ».

Source : Promotelec

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